L’Iron Man de Kieron Gillen, durant Marvel Now, n’était pas ce qu’il y a de plus fantastique sur le personnage. La grande nouveauté, c’est sans aucun doute les révélations sur l’adoption de Tony Stark ! Le vrai enfant d’Howard et Maria se nomme Arno. Malheureusement, se dernier est gravement malade, et les manipulations génétiques qu’il subit, font qu’il sera caché de tous et Howard adopte le petit Tony. Il est l’heure, avec International Iron Man de découvrir les vérités derrière la naissance de Tony, à commencer par l’identité de ses parents !


Tony Stark vient de découvrir que Maria et Howard Stark ne sont pas ses parents biologiques. Le héros entame alors une enquête pour retrouver ceux qui l’ont mis au monde et, surtout, pour savoir comment il est arrivé dans le foyer de sa famille adoptive. Ses recherches lui rappellent la période où il vivait à Londres, vingt ans plus tôt, et une jeune fille aussi belle qu’intrigante, qu’il avait connue à l’époque.
Après les mémorables épisodes de Daredevil, Brian M. Bendis (Ultimate Spider-Man, Guardians of the Galaxy) et Alex Maleev (Infamous Iron Man, Lando) nous offrent l’une des mini-séries les plus bouleversantes de l’histoire de Tony Stark.
(Contient les épisodes #1 à 7)


Je vais commencer avec les dessins d’Alex Maleev. C’est toujours un plaisir de pouvoir profiter d’un tel artiste, surtout sur sept épisodes complets. Alors, forcément, Alex Maleev cela ne plaît pas à tout le monde. Ce n’est pas bling-bling, ce n’est pas mainstream, ce n’est pas plein de bimbos à formes, mais c’est une approche artistique, graphique. C’est juste du pur plaisir.


Un excellent jeu sur les ombres, des personnages impeccables, une ambiance qui nous emporte.


Tony a découvert qu’il n’était pas un enfant naturel des Stark, mais un enfant adopté. Après avoir retrouvé son frère Arno (que l’on a vite zappé depuis), il est décidé, aujourd’hui, de partir sur les traces de ses origines, et surtout de ses parents. C’est ainsi que l’on retrouve Iron Man en plein cœur de la Bulgarie, à la poursuite de trafiquante, Cassandra.


Alors que notre héros se retrouve dans une situation assez périlleuse, Bendis nous propose un petit bond dans le passé, vingt ans plus tôt, à Londres, où l’on découvre un jeune Tony, en plein conflit avec son père, comme beaucoup d’adolescents de cet âge et qui a décidé de s’émanciper un peu de la pression familiale.


Il tombe alors sur une jeune fille. Coup de foudre ! Ils réalisent que leurs parents sont rivaux dans le commerce de l’armement ! Ils s’en fichent ! Elle craque pour lui et Tony craque pour elle, Cassandra !


Bien entendu, en venant de telles familles, les choses ne sont jamais bien simples. Et lorsque Hydra entre dans la danse, Howard entre en scène ! De quoi creuser encore davantage le fossé entre le père et le fils.


Dans le présent, les retrouvailles entre les deux anciens « amoureux » ne se passe pas de la meilleure des façon. Mais Tony est persuadé que Cassandra sait quelque chose sur ses origines, ou du moins peut le mettre sur la bonne piste. Une piste qui reste en Bulgarie !


Difficile d’aller plus loin dans cette review. Nous entrons ensuite dans le concret. Nous faisons la connaissance des véritables parents de Tony Stark ! Ce n’est pas rien ! Et surtout Bendis fait cela bien. C’est simple mais efficace ! Inutile de vouloir en faire trop dans ce genre d’histoires, cela gâche tout à chaque fois. Il faut rester dans la simplicité, l’intimiste et le tragique. C’est exactement de ce mélange que provient Tony !


Malheureusement, le moment des retrouvailles coïncide avec Civil War II… Des retrouvailles qui prennent une tournure dramatique bien difficile à digérer.


Bref, une quête du passé prenante. Une quête d’identité bouleversante. Une excellente mini-série de la part de Brian M. Bendis et Alex Maleev. C’est un vrai plaisir de suivre Tony dans cette quête intimiste aussi réussi que simple, aussi passionnante qu’empathique.

Romain_Bouvet
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le 22 nov. 2020

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