Le scénario est plutôt bien ficelé dans ce 8ème tome. Néanmoins, le véritable point fort de cette BD est son côté hyperréaliste. Au point qu'on peut se laisser croire que l'auteur y fasse des placements produits un peu partout. Le dessinateur transpose ainsi les véhicules, les verres de Coca-Cola, les bouteilles de Perrier, les uniformes de policier, les rues de Paris, le hall d'entrée de la CIA, les bateaux, les armes, les claviers d'ordinateurs, les restaurants Burger King, etc.
Bref, tout. Cela ne concerne pas uniquement le dessin, mais aussi tous les éléments de l'intrigue. Les auteurs vont au bout de leur idée, et c'est assez inhabituelle dans une BD je trouve. C'est en tout cas plutôt réussi. La suite de l'histoire est dans le tome 9, qui est du coup plutôt indispensable pour tout comprendre.