Sans doute le meilleur arc de Justice League version New52

JUSTICE LEAGUE #47
Scénario : Geoff Johns Dessin : Jason Fabok Couleurs : Brad Anderson


Après un épisode précédent, très décevant, (surprenant sur cette saga), les choses reprennent ce mois-ci. Et la récente divinité de nos héros semblent commencer à leur monter à la tête.
Un Batman qui refuse de quitter son siège de Mobius et Superman tente de tuer Diana, qui fait tout son possible pour stopper le Kryptonnien sans n’avoir à lui faire du mal.
Les choses ne vont pas forcément mieux pour les autres membres de la Justice League, Jessica Cruz voit l’anneau de Volthoom montrer son vrai visage, alors que Grid se rappelle aux bons souvenirs de Cyborg ! C’est à ce moment qu’Owlman fait son retour pour rassembler Ultraman et Superwoman !
Un petit mot sur les dessins, je ne suis clairement pas fan de Jason Fabok. Mais pour une telle saga où la puissance se dégage de tous les protagonistes, il est artiste adéquate. Et puis sa Wonder Woman ! Sérieusement, quel charisme, quelle sensualité !
Bref, le titre se remet sur les rails au moment d’entamer la dernière ligne droite. Sans nul doute la meilleure intrigue pour Justice League depuis le début des New52. Cela tombe bien qu’il y en ait au moins une de bonne avant la fin.


FLASH #46 et 47
Scénario : Robert Venditti et Van Jensen Dessin : Brett Booth Couleurs : Andrew Dalhouse et Jeromy Cox


J’ai l’impression que cette intrigue est en marche depuis presque deux ans. Un rythme extrêmement lent (un comble pour un titre Flash…), des épisodes et encore des épisodes où il ne se passe quasiment rien et un affrontement que se fait attendre, à tel point que l’on finit par s’en foutre complètement…
Et pourtant le round final se présente avec ces deux épisodes ! Zoom a fini par montrer son vrai visage, et le jeu qu’il jouait avec ses, soi-disant, partenaires. Et c’est la pauvre Magali, capable de faire vieillir les choses et les gens, qui en fait les frais en première, en découvrant les véritables intentions de Zoom, et le mensonge sur Flash.
Et alors que nous avions une intrigue d’une longueur digne des plus grands terrains de football dans Olive et Tom, il suffit de deux épisodes pour que tout le monde retourne sa chemise et que l’intrigue se termine entre Barry et Eobard Thawne.
Bref, avec un arc aussi long, aussi laborieux, aussi ennuyeux, j’osais espérer un final au top. Que nenni ! On se retrouve avec un combat final avec un goût de « on s’est bien foutu de vous ! » Tout ça pour ça ? Eobard nous gonfle depuis une centaine d’épisodes (au moins !) et on se retrouve avec ce pastiche de combat final, cette explication foireuse. Tout ça, juste pour que Flash devienne l’ennemi de la police ?


GREEN ARROW #47
Scénario : Benjamin Percy Dessin : Federico Dallochio et Fabrizio Fiorentino Couleurs : Gabe Eltaeb


Pauvre Oliver ! Alors qu’il se retrouve embarqué dans une saga où la magie, élément qui lui échappe totalement, s’invite à lui. Accompagné de Tarentula, Catalina Flores, il se retrouve au Mexique, en pleine fête des morts, à la poursuite des Squelettes, un groupe de guerriers muets qui en ont après le chien-loup de notre héros.
Mais Tarentula cache bien son jeu, à la recherche de sa cousine, Sofia, elle emmène Oliver dans les griffes du terrible et effrayant Jefe, chef des Squelettes ! Une fois Sofia sauvée, Tarentula n’hésite pas à abandonner notre archer.
Oliver va alors découvrir un monde qu’il ne connaît pas, ne comprend pas. Un monde effrayant, oppressant. Cet épisode va nous permettre, ainsi qu’Oliver, de comprendre qui est ce Jefe avant de découvrir qui va venir sauver le héros à la capuche.
Bref, une intrigue qui aura été plaisante à suivre, surprenante même. Ce petit passage de la magie fut fort agréable. J’espère voir Tarentula par la suite.


WONDER WOMAN #47
Scénario : Meredith Finch Dessin : Miguel Mendonça Couleurs : Beth Sotelo


Quel plaisir de ne pas avoir à subir les affreux dessins de David Finch pour Wonder Woman, et de retrouver une héroïne plutôt jolie grâce aux dessins de Miguel Mendonça, que je ne connaissais pas du tout. Une Diana au visage de femme et aux formes disons plus « conventionnelles » et « normales ».
De même, Meredith Finch, semble abandonner son intrigue ridicule autour de Donna Troy et un retour sur l’île du Paradis et un peu de mythologie avec l’Œil d’Antiope, pierre responsable de l’immortalité des Amazones.
Une traque dans la jungle se déroule sous nos yeux, très bien illustré par Miguel Mendonça, où Diana retrouve sa meilleure ennemie, Cheetah.
Bref, une petite histoire somme toute sympathique, aussi surprenante que cela puisse paraître.

Romain_Bouvet
8
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le 12 nov. 2016

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Romain Bouvet

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