Cela fait maintenant quelques semaines que je suis parti à la rencontre de Cerise et ses carnets. Dès ma découverte de *Le zoo pétrifié* je suis tombé sous le charme des carnets de jeune fille pétillante dont les enquêtes sont bien souvent emplies d’émotion. Ma critique d’aujourd’hui porte sur le quatrième tome intitulé *La déesse sans visage*. 
L’histoire se déroule dans Le manoir aux cent mystères. Ce lieu abrite un jeu des plus originaux. Il s’agit d’interpréter les différents indices qui abritent le lieu pour révéler les secrets qui y sont cachés. Cerise s’y rend avec sa mère dans le but d’y passer du bon temps. Mais tout ne sera pas aussi léger que prévu…
Le point de départ du mystère qui aiguille le quotidien de Cerise est un petit peu différent des opus précédents. Alors que dans les épisodes précédents, c’est une démarche active de l’héroïne qui avait fait naître son enquête, ce n’est ici pas tout à fait le cas. Cerise découvre avec le temps que l’activité ludique proposée par le manoir aux cent mystères possède une ampleur qu’elle ne supposait pas. Cela donne un ton légèrement différent à la lecture. Il est toujours intéressant de découvrir ce type d’évolution qui ne renie pas l’esprit de la série.
Même si le déroulement de l’enquête est assez classique, j’ai pris énormément de plaisir à me laisser porter. Il est toujours agréable de trouver de nouveaux indices et de chercher à les interpréter. Je partage assez aisément l’enthousiasme de Cerise pour élucider ce mystère et le grand spectre de sentiments qui accompagnent l’avancée, plus ou moins contrariée, de ses recherches. Le scénario est bien construit et équilibré. Les événements s’enchainent bien et les révélations se succèdent à un rythme agréable, alimentant ainsi en permanence notre curiosité.
Les deux amies de Cerise, Line et Erica, sont moins présentes dans cet album. L’histoire se centre sur le séjour familial de Cerise et laisse une place plus secondaire aux deux jeunes filles qui accompagnent traditionnellement les aventures de l’héroïne. Leur présence est davantage anecdotique ici. Ce n’est évidemment pas grave du tout et cela ne gâche en rien la lecture. Mais je trouve que c’est un aspect non négligeable car cela confirme que le réel fil conducteur de la série et le lien compliqué, mélange d’amour et d’incompréhension, entre Cerise et sa mère.
Pour conclure, ce quatrième tome offre une suite prenante et agréable aux enquêtes de Cerise. Cet opus confirme le talent des auteurs et de la série qu’ils ont fait naître. Il ne me reste plus qu’à trouver le temps de me plonger dans le cinquième épisode. Mais cela est une autre histoire…
Eric17
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le 1 janv. 2021

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