On ne déclare pas la guerre pour mettre fin à la guerre

Conclusion épique d’un arc qui aura été démesuré, donnant parfois l’impression d’avoir échappé à ses créateurs. Il n’y aura pour ainsi dire aucun temps mort, chaque numéro, chaque page, chaque case étant riche en action et retournement de situations plus incroyables les uns que les autres. Les positions prises feront lever les sourcils plus d’une fois, tant cela ira à l’encontre de ce qu’on a l’habitude de voir. Seule Wonder Woman restera au finale fidèle à elle-même, ainsi que le Syndicat du Crime. Néanmoins, malgré ce grand chaos apparent, l’histoire réussit à garder son cap et son fil directeur, menant le lecteur là où les créateurs l’ont voulu. On sent que certains trucs étaient préparés depuis un moment.

Le final conclura le New 52 de la Justice League avec le sentiment d’un chapitre qui se clôt, laissant plusieurs pistes pour le suivant. Plusieurs cartes ont été redistribuées, la continuité de certains personnages grandement modifiée, rendant la suite intriguante. Une conclusion parfaite et épique à souhait, comme tout bon grand final. Cela peut sembler indigeste aux premiers abords, mais on se laissera entraîner sans problème.

Le New 52 aura donc pris plusieurs décisions pour le moins surprenantes concernant la Justice League, mais aura réussi à garder son fil rouge jusqu’au bout et à se conclure de façon logique. Hâte de voir ce que la succession nous réservera.