Ninjak a été la bonne surprise des publications Bliss Comics. Et pourtant, au départ, je n’étais pas véritablement enchanté à l’idée de me lancer dedans. Si, à l’époque, le catalogue de Bliss avait été aussi riche que maintenant, je n’aurais peut-être pas laissé sa chance à Ninjak. Et cela aurait été une gigantesque erreur ! J’ai mis un peu de temps à me lancer dans le second volume, alors que j’avais énormément apprécié ma lecture. Mais il y a tellement de choses à lire ! Il faut se dire que c’est un plaisir encore plus grand lorsqu’on replonge dedans.


Qui sont les sept ombres ?
C’est la question à laquelle Ninjak devait répondre lorsqu’il a été envoyé par le MI-6 détruire l’organisation terroriste connue sous le nom d’Armurerie. Mais alors que ces nouveaux ennemis s’apprêtent à mettre en œuvre leur plan, Ninjak doit parcourir le monde dans une course contre la montre pour mettre fin à leurs machinations. Et dans la suite de Ninjak : les Dossiers Secrets, découvrez comment Colin King et Neville Alcott se sont rencontrés, et le dangereux secret que ce dernier lui a dissimulé…
Le nouveau chapitre des aventures de Ninjak va le confronter au mal qu’il n’avait fait qu’entrevoir précédemment. Il est toujours écrit pat Matt Kindt (The Valiant, Divinity) et illustré notamment par Clay Mann (Poison Ivy, X-Men : Legacy), Raul Allén (Bloodshot Reborn, Le Guerrier Eternel), Juan José Ryp (Clone) et Stephen Segovia (Superior Carnage).
(Contient les épisodes #6 à 9 de Ninjak et #6 à 9 de Ninjak : les Dossiers Secrets)


Dans sa quête pour démasquer et faire tomber les sept ombres, Colin King, alias Ninjak, a réussi la prouesse, l’exploit, d’infiltrer l’Armurerie ! Des marchands d’armes uniques au monde, puisse qu’ils peuvent vous fabriquer la moindre arme sortie de votre imagination la plus folle. Non seulement il a infiltré le groupuscule mais en a pris la tête en mettant hors d’état de nuire la première des sept ombres !


Mais ce n’était qu’un premier pas ! Il reste six criminels à découvrir, et surtout à stopper. Et le temps est compté pour Ninjak, puisque le MI-6 semble ne plus vouloir accepter la situation. Il faut dire que de se retrouver avec un de ses membres à la tête de l’Armurerie, cela pourrait faire tâche si ça venait à se savoir. Heureusement, il peut compter sur le soutien de Neville Alcott, son agent, qui fait tout pour le soutenir et lui faire gagner du temps.


Maintenant qu’il est dans la place, il est plus facile, bien que facile ne soit pas vraiment un terme approprié, pour Ninjak de retrouver la piste des six ombres restantes. Et nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Matt Kindt nous propose des personnages hauts en couleurs, pour ne pas dire loufoques pour certains. Mais des personnages qui sont de véritables menaces, oppositions pour Ninjak.


Plus on avance dans l’histoire, dans l’intrigue et plus on réalise que cette traque des Sept Ombres par Ninjak prend une tournure personnelle. On sent que Ninjak a une raison personnelle là-dedans, sans doute une sombre histoire de vengeance !


C’est là que les Dossiers Secrets rentrent en piste. Nous y assistons à certains pas du passé de Colin, des pans assez durs pour une jeunesse assez difficiles. Mais nous découvrons, aussi, une certaine partie de sa formation. Et c’est ici son arrivée dans un étrange monastère perdu dans les montagnes du Tibet. Un monastère où réside un étrange moine immobile, le Moine Mort-Vivant !…


Cette quête du monastère n’est pas anodine et soudaine, elle fait suite à la mort d’Angelina, l’agent de liaison et amante de Ninjak.


C’est à ce moment que le récit de Matt Kindt montre tout son génie ! On ne voit pas du tout venir le twist final ! Matt Kindt nous propose un final haletant, diaboliquement bien écrit, avec un rebondissement aussi inattendu que surprenant ! Non seulement j’ai tout de suite été pris par l’intrigue, mais ce final est juste génial, tellement bien pensé.


Graphiquement, quatre épisodes, quatre artistes. La qualité graphique générale en prend un coup. On a de superbes artistes, Juan José Ryp, Clay Mann, Raul Allén et Stephen Segovia. Quatre artistes incroyables, livrant des chapitres juste excellents. Bon Raul Allén est peut-être en dessous des autres. Mais Ryp c’est sanglant et détaillé, Mann c’est fluide et superbe, Segovia bourré de détails pour une action au top. Mais j’aurais peut-être préféré n’avoir qu’un seul de ces artistes et en profiter plus longtemps.


Bref, une fin d’intrigue, avec les Sept Ombres absolument géniale, me confirmant tout le bien que j’avais pu me faire du titre après le premier tome. Ninjak est un personnage complexe et des plus intéressants. J’ai hâte de découvrir la suite de ses aventures. Et puis, intrigué d’avoir entre-aperçut Maître Darque !

Romain_Bouvet
8
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le 28 juil. 2018

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