*Le nouveau tome des Vieux Fourneaux a débarqué dans votre librairie préférée pour les fêtes de fin d’année, on sait déjà que demander sous le sapin !*
Pour ceux qui n’ont jamais entendu parler des Vieux Fourneaux, trois tomes sont déjà parus aux éditions Dargaud depuis 2014. Avec cette BD, on fait le plein de joie de vivre, de campagne, de rancunes de gamins, de trésors cachés, de spectacles de marionnettes, de secrets de famille, de rire et de tant d’autres bonnes choses qui nous font aimer le quotidien. Une douce pause dans nos vies surchargées.
Pour ce quatrième tome, Lupano a choisi d’approfondir le pétillant personnage de Sophie, la petite-fille d’Antoine. Après avoir consacré les trois premiers tomes au croustillant trio de septuagénaires que forment Antoine, Pierre et Émile, on attendait avec impatience que le scénario aille farfouiller dans son histoire et les nombreux mystères qui l’entourent. En effet, si Sophie est toujours fourrée avec son grand-père et ses deux grands copains, son père (le fils d’Antoine) n’a jamais été évoqué, tout comme son « compagnon » (le père de son adorable fille Juliette). Ce sont ces deux secrets que le scénario va tenter de débroussailler (eh oui, on est à la campagne) en avant-plan, sur un fond de lutte sociale et de débat écologique traités avec l’humour malicieux qui nous plait tant dans cette saga. Si, au cours de ce tome, le voile se lève sur l’identité du père de la petite Juliette, on effleure à peine la personnalité du père de Sophie. Au terme de cet épisode, le lecteur devine donc aisément qu’il sera au centre du prochain tome.
Par son scénario saisissant de simplicité et ses dessins éblouissants de douceur, ce quatrième tome des Vieux Fourneaux nous laisse empreint d’une certaine nostalgie, même s’il nous a bien fait rire et sourire, encore une fois. Si on apprécie découvrir les mystères qui entourent la belle Sophie, on regrette que notre trio de septuagénaires préféré, et l’humour qui l’accompagne, passent tant au second plan. L’album n’en reste pas moins aussi succulent que les autres tomes et un excellent cadeau de Noël pour votre papa s’il a un vrai humour de géniteur. Et si votre paternel n’a jamais lu cette BD, par pitié, offrez-lui le premier tome pour les fêtes (il rigolera tellement qu’il vous lèguera toute sa fortune aux dépens de vos frères et sœurs, juré).
Hedwig
7
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le 1 déc. 2018

Critique lue 143 fois

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