Certes cette œuvre fait une métaphore du pauvre (Peter Paker) qui se bat contre le méchant riche capitaliste (Norman Osborn). Passé ce fait et l'état que malgré les gamineries énoncés par Parker celui-ci tel un adulte est enfermé dans ses responsabilités alors que son ennemi Norman Osborn lui ne l'est pas. Cela étant dit on pense avoir un bel élément entre les mains, eh bien ce n'est pas le cas. Les épisodes sont longs, les dialogues fonctionnels, les épisodes sont toujours centrés sur l'action et non sur les personnages ce qui est bien dommage. Les origines du bouffon vert sont assez décevantes, le choix de la couleur (couleur préférée de Norman Osborn), le choix du bouffon n'est pas justifié. Les traits sont un peu grossis, que ce soit dans le dessin ou le scénario, et Stan the man montre bien qu'il n'a pas envie de faire évoluer le statu quo, alors que les éléments dans le récit auraient pu le permettre. Le seul élément frappant c'est que Gwen Stacy est bien scénarisée et donne l'impression de vraiment aimer Peter Parker.
Pour le dessin c'est assez statique, pas vraiment sensationnel, Kirby reste le maitre de l'époque.
Le livre comprend les numéros ,39-40, 50 de Amazing Spider Man ainsi que le numéro Spectacular Spider Man magazine 2.
A lire que si on est fan des années 60 de Stan Lee, qui a certes des idées, mais cela reste uniquement fonctionnel, centré sur l'action et fait pour les enfants, apparemment...