Cette BD est une évocation poétique de la guerre, d’une peur grandissante, de l’arrivée d’une armée dans une ville. Face à cette menace, une petite fille, personnage aux traits fins, signe de pureté et de force. Elle mène un combat qui la dépasse mais accepte son sort tragique. L’histoire tente un équilibre entre la poésie et la tragédie. À l’image des pièces antiques, les personnages féériques – que le lecteur sait sortir d’un rêve mais qui ont une vraie force narrative – forment un choeur et Olenka interprète la musique qui doit libérer la ville. L’intensité dramatique fonctionne parfaitement installant l’étau autour de tous les personnages...
Pour en savoir plus, lisez ma critique sur mon blog Le tourneur de pages https://tourneurdepages.wordpress.com/2018/04/18/la-route-de-la-vie/