Pourquoi est-ce le chef-d'oeuvre d'Hiroya Oku ?

Il y a deux facettes d'Hiroya Oku qui peuvent sembler contradictoires, mais qu'il concilie systématiquement. D'un côté, Hiroya Oku a un goût prononcé pour les fantasmes les plus bruts, il aime les hideurs insoutenables : il montre la cruauté gratuite, le meurtre gratuit, le gore, il aime le fan service en montrant des femmes genre bimbos de mangas à poitrine surdimensionnée, souvent en tenues sexy, parfois nues, et même s'il se tient on a des scènes érotiques âpres de temps en temps et des personnages masculins soit en prédateurs, soit en adolescents qui ne tiennent plus en place. L'auteur a même des scènes qu'il affectionne et qu'il reconduit volontiers d'un manga à l'autre par exemple dans le rapport dominant-dominé entre mâles petites frappes, de la pègre ou yakuzas, on a le viol homosexuel par fellation imposée. Superficiellement, on peut se dire que quelqu'un va lire Gantz pour trouver la fascination morbide que procure l'horreur radicale de certaines scènes. Des gens en combinaisons futuristes qui affrontent des dinosaures, est-ce que ça peut être autre chose que du fan service pour les bourrins, car c'est une partie des tomes de Gantz qui est consacrée au sujet ?
En fait, il faut bien voir que cette facette va de pair avec une autre sur la nature humaine à préserver. Dans Gantz, le héros finit par aimer, et de manière privilégiée, une fille qui a une jolie figure, mais qui est considérée comme une beauté au rabais parce qu'elle est petite, fait gamine pour une lycéenne et a de petits seins. Par ailleurs, l'auteur n'a pas maîtrisé certaines incohérences. Son héros est tantôt considéré comme mignon, tantôt comme banal par les filles, mais surtout alors qu'il est admiré par Kato pour ses prouesses physiques il est anormalement dévalorisé au milieu de l'histoire comme quelqu'un de peu compétent en sport, en basket-ball notamment. Et, du coup, derrière les incohérences de Gantz on voit que l'auteur a à cœur de traiter la question des qualités d'âme de l'être humain. Là sont les vraies valeurs héroïques. Gantz est certainement un chef-d'oeuvre, mais l'histoire est un petit peu confuse et a quelques longueurs. Il faut dire que l'auteur avait abandonné un projet initial 01 qui a malgré tout fait l'objet d'une édition en trois volumes qui a sa traduction en français, avec une sorte de fin ouverte qui fait compromis. 01 est un immense chef-d'oeuvre de sensibilité et c'est dans ces cas-là qu'on se demande pourquoi quand un auteur a connu le succès ne pas revenir sur ces débuts de chef-d'oeuvre abandonnés qui n'ont pas trouvé leur public. Ce ne sera pas le cas. Hiroya Oku est passé à autre chose avec Last Hero Inuyashiki.
Le manga ne s'est pas étendu en longueur, il tient en dix tomes et c'est la juste dimension. Avec ce manga, l'auteur a fait ce qu'il a voulu, il n'y a pas eu de rallonge imposée par un éditeur désireux de surfer sur le succès comme ce fut le cas visiblement avec Gantz. Bref, l'auteur a fait ce qu'il a voulu, le projet n'a pas été altéré par des pressions commerciales externes, et la dimension en dix volumes est parfaite, ni trop longue, ni trop courte. Cerise sur le gâteau, l'histoire est cohérente d'un bout à l'autre, il n'y a pas de réelle maladresse dans la construction du récit.
Pourtant, Last Hero Inuyashiki essuie certaines critiques. L'auteur s'aide quelque peu de l'ordinateur et d'images photographiques, mais cela fait partie du projet artistique. Ce décalage entre le côté dessiné des personnages et des arrière-plans démarqués de photographies crée une ambiance étrange qui fait un peu la signature de l'auteur. Ceci dit, on peut en effet décider de contester ce parti pris esthétique. En revanche, deux autres critiques ne passent pas, et il faut leur faire un sort.
La première critique qui ne tient pas la route, c'est le reproche qui est fait d'avoir choisi un héros vieux. Outre que ce n'est pas la première histoire avec un héros âgé, y compris dans le monde des mangas, le reproche est insensé, puisque c'est tout l'intérêt de l'histoire. En plus, le héros a 58 ans et fait plus vieux que son âge : il n'est pas tout à fait vieux, il fait vieux, nuance ! Evidemment, comme ce "vieux" a des super pouvoirs, une super force, ceux qui râlent sont ceux qui se contentent des aspects superficiels des mangas, ceux qui ne veulent qu'une histoire de super héros. Il paraît qu'il ne faut pas qu'un super héros soit vieux car on aura un problème à s'identifier au personnage. N'importe quoi ! On ressort le truc des traits peu précis de Tintin pour que tout le monde puisse s'y identifier. En fait, depuis quand s'identifie-t-on aux héros en lisant une histoire ? Certes, on peut, mais ce n'est pas mécanique et c'est même plutôt rare qu'on s'identifie aux héros d'une histoire. Dans bien des mangas ciblant d'abord les adolescents, on vous fait adhérer à des héros qui sont des lycéens, en vous caressant dans le sens du fantasme car ils ont toutes les qualités que vous appréciez, donc vous allez vous identifier à eux, mais c'est du n'importe quoi ! On ne s'identifie pas aux personnages quand on lit une histoire, c'est entièrement faux. A la limite, on réagit à ce qui leur arrive et on s'imagine prendre à leur place d'autres décisions que celles qu'ils ont prises, mais ça ne veut pas dire qu'on s'identifie à eux. S'identifier à un héros, c'est le cas de l'enfant qui pose son livre et joue avec ses copains à créer une histoire où chacun joue le rôle d'un personnage tiré de ce livre, mais à la lecture il ne se passe pas cette alchimie de l'identification, c'est plus flou et plus subtil que ça. Qui plus est, je ne vois pas non plus ce qui empêcherait la projection de soi dans un profil de personne âgée qu'on apprécierait... Il n'y a qu'un truc à considérer : est-ce que le héros principal nous touche ou pas ?
L'autre grande critique, c'est la quantité de textes. Il y a peu de dialogues, peu de texte de narration dans Last Hero Inuyashiki. Du coup, les gens se disent qu'ils paient sept euros pour une demi heure ou une heure de lecture seulement. On n'a pas tous la même vitesse de lecture, mais en gros ce manga se lit deux fois plus vite qu'un autre.
Certes, ce manga se lit très vite. Certes, si on doit aller quelque part, on préférera un manga qui vous occupera plus longtemps. En plus, s'il y a peu de textes, c'est vrai que ce ne sont pas des phrases très littéraires. On n'a pas du Capitaine Albator ou du City Hunter. Toutefois, il y a de grandes oeuvres littéraires et même de grandes bandes dessinées qui se lisent plus vite que d'autres. Après tout, on peut s'attarder sur les dessins ou relire un manga, et surtout, quel que soit le temps de lecture, est-ce que ce qu'on lit nous convainc ou pas ? nous fait de l'effet ou pas ? Est-ce que, malgré tout, c'est bien fait, bien conçu ?
Pour moi, pour 70 euros, les dix tomes de Last Hero Inuyashiki sont une excellente acquisition, et je pense qu'on a maintes fois dépensé 70 euros pour des choses éphémères.
Effectivement, il y a peu de textes, mais pourtant on a affaire à une œuvre qui a une force symbolique.
Nous avons une exposition importante avec un personnage qui souffre de solitude, un personnage incompris rejeté par ses proches, par sa femme et ses enfants, un personnage qui fait honte aux siens parce qu'il n'est pas dans le coup, n'a rien de grand à offrir, parce qu'il fait vieux et non jeune et vivant. Cet homme a l'amour des autres, il a des sentiments à partager, mais la société l'a jugé et en fonction de leurs intérêts mesquins même ses proches le mettent au placard. Il faut l'argent, la jeunesse, le clinquant, etc. Le manga commence par une satire sociale, par une critique des moeurs. Face à notre héros de 58 ans, on va avoir un jeune qui a la réputation d'être beau, d'être bon élève, etc.
Un soir, l'accident survient. C'est une espèce de gag avec de faux air de providence divine. Un vaisseau extraterrestre percute le sol de la Terre dans un parc et tue ces deux portraits contrastés, le "vieux" Inuyashiki et le jeune arrogant. Il ne faut pas chercher la raison d'être de ces extraterrestres, ils sont l'ingrédient qui justifie l'histoire, mais ils ne sont pas au centre de cette histoire. Ce qui est intéressant, c'est de voir que nos deux êtres héritent de super pouvoirs, super pouvoirs qui correspondent à l'idée de surhommes, mais aussi à une technologie de pointe cybernétique. Nos héros sont forts et ont des armes à feu sur eux, des ordinateurs, etc. Il faut bien comprendre, dans cette réunion, que les super pouvoirs à la Son Goku et la science-fiction de l'arme ultime sont deux facettes d'une même réflexion sur les ambitions de l'humain dans son devenir. L'humanité rêve du côté superman et elle rêve que la science l'y amène aussi par son autre voie, avec un petit écart la technologie fait le héros moins esthétique que la légende du ki, de l'aura interne comme dans Dragon Ball et compagnie. Or, dans le cas de l'être âgé, sa transformation en héros issue d'une technologie ultime se double de deux aspects originaux. C'est un Son Goku issu de la technologie de pointe extraterrestre, déjà tout un mélange en soi, mais c'est aussi un homme d'âge mûr considéré comme vieux par la société, et enfin c'est une personne qui n'a pas la compétence pour comprendre ce qui lui arrive, qui n'était pas préparée à endosser la peau du héros. Transformé, il ne sait pas comment se servir de ses pouvoirs. Il le sait parfois instinctivement, mais il doit apprendre à voler, à tirer, à utiliser un téléphone portable virtuel, etc. Il faut que d'autres lui montrent qu'il a certaines possibilités particulières qu'il n'a pas exploitées, qu'il n'a pas soupçonnées. Et enfin, alors qu'il a hérité de super pouvoirs, sa première réflexion, c'est comment être utile aux autres avec ça ? Il ne cherche même pas à voler pour le plaisir de voler, il comprend seulement que c'est dans son intérêt pour sauver ou aider quelqu'un. Evidemment, tout cela rend clair et limpide le titre du manga Last Hero Inuyashiki. Il s'agit d'un manga à thèse sur ce qu'est la vraie valeur de l'héroïsme.
Face à notre héros, on va avoir le modèle repoussoir, celui qui découvre ses pouvoirs, mais qui s'en sert pour humilier quelques élèves, pour n'aider que ceux qui sont ses potes ou sa famille, pour simplement s'amuser et se gonfler de fierté d'être un cas unique, pour jouir de l'impunité, etc. Le contraste n'est pas suffisant. La beauté vient d'un dosage subtil. Ce jeune n'aime que les gens qui sont ses proches, mais n'a pas d'empathie pour les inconnus. Il devient un tueur répugnant, mais qui agit dans l'ombre. Petit à petit, il découvre que ses proches désavouent ses actes et qu'il serait rejeté si la vérité éclatait. On a une petite symétrie avec Gantz, car c'est ce jeune Hiro Shishigami qui, finalement, a un début d'intrigue amoureuse avec une fille considérée comme moche par ses camarades de classe et qui découvre finalement des sentiments non conditionnés par la norme sociale en quelque sorte. Mais le personnage n'accomplira pas du tout le chemin vers l'héroïsme du héros principal de Gantz. Ses crimes le rattrapent, il a perdu son meilleur ami et il devient la honte pour sa mère, et ça va même au-delà. Acculé et ayant beaucoup perdu, le personnage sombre dans une folie meurtrière, dans des défis sordides à la société. On voit qu'Hiroya Oku est marqué par les attentats du World Trade Center, ce qui était déjà sensible dans certains passages de Gantz, ce n'est pas qu'un profil meurtrier fait pour le manga, il y a des connexions avec le contexte d'époque. Ce jeune Hiro Shishigami va avoir une rédemption partielle au cours de ce manga, mais il restera un personage assez nettement négatif par contraste avec le profil bienveillant d'Inuyashiki qui se rend dans les hôpitaux pour soigner les gens.
L'affrontement entre les deux sera inévitable, mais Inuyashiki aura droit à quelques histoires parallèles, il affrontera notamment des yakuzas.
Alors, évidemment, il ne suffit pas que le manga défende une thèse pour qu'il soit un bon manga. C'est la façon de faire passer le message par l'art des dessins, de la mise en page, par l'art du récit qui fait le mérite du manga. C'est un beau message, mais le message en lui-même ne fait pas l'art. Or, je reviens sur cette question du manque de textes. Justement, ce qui frappe avec Hiroya Oku c'est une esthétique de la crudité. L'auteur va directement à l'essentiel, va directement aussi aux contrastes les plus poussés. On a des scènes de nudité, de cruauté, mais face à cela on a soit un personnage pur, soit un personnage qui vit une rédemption, et hop en un tour de main on a une révélation psychologique importante, en un tour de main on a un renversement de situation et une opposition entre deux caractères, en un tour de main on a quelqu'un qui chasse le mal et fait respecter la justice. Cela, l'auteur le fait de main de maître, c'est brutal, rapide et efficace, sans être grossier ou simpliste. Il ne faut pas se dire que ce n'est rien, que c'est trop gros, car c'est une esthétique qui veut frapper fort symboliquement, et c'est bien amené, c'est dans la note que ça entretient résolument sans faire de faux pas. On a une horreur, puis le dégoût et le remords, etc. Les choses s'enchaînent avec force et grâce. Et, finalement, Last Hero Inuyashiki, s'il n'a pas le côté haletant de suites à suspense de Gantz a une meilleure finition de projet, une cohérence sans faille dans ce projet de manga à thèse où on donne un fan service de l'horreur, mais avec une morale qui nous fait être dégoûté des pourvoyeurs d'horreur. Le balancier est ici très efficace entre la fascination première du récit horrifique et l'exigence d'une morale supérieure et humaniste. Les plans symboliques du récit sont parfaitement articulés, sans la moindre longueur, sans rien en trop.
Le texte n'est pas très littéraire, le développement a l'air un peu sec et certains dessins nous choquent un peu avec le réalisme photographique palpable, mais il n'empêche que, pour employer un terme littéraire, ce manga, comme Gantz, témoigne d'une très grande capacité d'expression allégorique.
Enfin, il y a à l'évidence des allusions à Death Note et une remise en cause très ferme de la possibilité de dresser ce lycéen qui est un froid assassin en héros. Le profil du beau gosse lycéen qui tue d'abord arbitrairement, ensuite pour de la rage et de la vengeance personnelle confondues avec de la justice, vient bien sûr de Death Note, et les fans clubs sont une représentation des fans du héros de Death Note. Peut-être qu'à la différence de moi, Hiroya Oku apprécie le manga Death Note pour certains aspects, mais son manga réplique au problème moral que pause Kira dans le manga à succès. Shishigami est une déformation de "shishigami", ce qui confirme que le doigt pointé comme un flingue du lycéen c'est l'assimilation du pouvoir d'une sorte de death note. La collision avec le vaisseau extraterrestre du début, c'est un équivalent, mais non divin et donc plus absurde, de la chute du carnet de shinigami dans Death Note. Dans le sixième volume, l'allusion devient limpide quand le héros tire avec son doigt à travers des écrans d'ordinateur, puis à travers un écran géant dans une rue en ville. Cela est même relayé par une idée symbolique de pouvoir mortifère des réseaux sociaux. La parole sur internet ou à travers un portable conduit la mort, il y a un thème de cette sorte qui se sent, on retrouve l'esprit des jeux vidéos et des écrans de spectacle des mangas 01 et Gantz. Il y a tellement de références dans ce manga que les héros quand ils se transforment en machines avec toutes leurs petites pièces je ne peux m'empêcher de songer au film La Mutante, sorte de variante du film Alien où on a un être qui passe de l'apparence humaine à un monstre complexe qui a des tentacules, des armes partout sur le corps, etc., un peu comme Inuyashiki et Shishigami avec la greffe de toute cette technologie de pointe miniaturisée. Autant on peut reprocher les pages où on a une suite de messages sur un site de tchat en ligne, autant il faut apprécier la richesse condensée des renvois culturels dans Last Hero Inuyashiki. La toile de fond est immense.
Puis, quand on croit que ça manque de dialogues, on regarde les images, on voit le personnage souffrir des conséquences de ses actes, on voit une succession d'états différents, on voit les basculements, les crises qui n'ont pas de mots. On a aussi dans le choxi de visages sans textes un regard différent. Le personnage pleure : quelle est la dose de remords, de culpabilité ? Hiro Shishigami recommence ensuite à tuer, sa souffrance se résume-t-telle au sentiment égoïste d'avoir perdu sa mère ? Il ne demande "pardon" qu'à sa mère, pas aux autres ? Les dialogues rendraient difficile parfois un voyage dans certaines nuances, un voyage aussi dans la personnalité de l'autre comme énigme, ça a du bon les images sans aucun texte.

davidson
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le 14 févr. 2019

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