César en a marre que, depuis sa victoire d'Alésia, ce village gaulois résiste encore à l'occupant. Aussi a-t-il un projet immobilier pour encercler le village et inciter ces Gaulois à se civiliser. L'ensemble sera dénommé "Domaine des dieux". A noter que les esclaves du chantier sont Ibériques (soit Espagnols), Lusitaniens (soit Portugais) et Numides (Noir-Africains). Déjà ! Il n'y a pas de Maure, car ils n'ont pas encore envahi l'Afrique du Nord.
Après le quiproquo du déracinement des arbres, que Panoramix, grâce à des graines magiques, refaisait pousser un temps-éclair, l'immeuble de luxe se construit et la zizanie arrive à s'instaurer dans le village gaulois : les Romains viennent consommer chez eux, et les prix finissent par s'aligner sur ceux de Rome, en pleine Armorique ! Puis, nos braves amis finissent par se concurrencer entre eux par l'ouverture de poissonneries et de magasins d'antiquités concurrents.
C'est alors qu'Astérix a un stratagème pour rétablir l'ordre originel. Il incite un Romain à partir du Domaine, celui-là même qui a gagné son logement à un jeu d'arène, dont le maître de cérémonie - oh bonne blague - avait la tête de Guy Lux (présentateur-fondateur d'Intervilles). A la place, il y met l'un des leurs, des mieux choisis - vous (re)découvrirez qui - afin d'arriver à la fuite des Romains (ça, je peux vous le dire, puisqu'une aventure d'Astérix se finit par définition toujours bien).
Un album assez bon, assez riche en gags.