Non mais dites donc, à part la couverture au 7 typo dégueues qui ferait passer le livre pour une production Futuropolis, il est loin d'être mauvais le dernier Asterix !
J'ai même pouffé de rire fort lorsque le Barde se met à jouer d'un instrument atroce et qu'un légionnaire romain se bouche les oreilles en disant "j'vais entendu dire qu'ils faisaient des sacrifices humains".
Enfin on retrouve un peu de légerté, des références contemporaines comme en pratiquait Goscinny, on s'éloigne des gags lourdingos de l'époque Studio Uderzo, il y a même quelques petites créations spéciale Made in Ferry, d'humour absurde comme la potion "pour faire raccourcir les tresses".
Le dessin est impeccable, on savait que Conrad n'était pas un manchot, mais là, c'est limite flippant à quel point il s'est glissé dans le style Uderzo, presque un poil de regret, quand on connait la virtuosité du bonhomme.
Non, franchement, à part la couverture qui est ni faite ni à faire, un vrai bon Astérix. Pas encore au niveau des merveilles que sont Asterix en Corse ou Le Domaine des Dieux...
Le premier depuis tellement longtemps que c'est beau. Je crois que le dernier que j'avais apprécié était L'Odyssée d'Asterix, soit le tome 26.
Bref, dix opus plus loin, je me remets à rire à Asterix. Et à lire.
Bravo Ferry, après un décevant Astérix chez les Pictes, on sent que l'aisance vient, sans doute avec la confiance des ayant droits et du père fondateur.