Je continue mon périple « Harley Quinn Rebirth » avec ce troisième tome, toujours scénarisé par Amanda Conner et Jimmy Palmiotti. On arrive à moment, où je me dis que les choses ne vont plus aller en s’améliorant maintenant, le temps que cette équipe scénaristique reste en place.


Maintenant qu’elle n’a plus à faire face à son clown psychotique favori, Harley Quinn peut enfin vivre une vie tranquille. Mais c’était sans compter son ancienne rivale, Harley Sinn, qui a réussi à quitter les barreaux de sa prison et qui semble bien décidée à prendre sa revanche. Et en parallèle, le maire de New York fait tout pour se débarrasser des sans-abri, et son plan risque de ne pas plaire à tout le monde… De quoi mettre Harley en rogne. Et croyez-le, vous n’avez pas envie de la voir dans cet état !

Harley Quinn Rebirth, ou les nouvelles aventures de la fille la plus loufoque de tout l’univers DC. Amanda Conner (Power Girl) et Jimmy Palmiotti (Jonah Hex) récidivent en prenant les rênes de cette nouvelle série ! Ils sont rejoints par nul autre que le co-créateur du personnage, Paul Dini (Mad Love), qui replonge dans le passé de l’héroïne grâce aux back-ups des épisodes. L’équipe artistique développe un scénario à la mesure de l’excentricité de Harley Quinn, réussissant à faire de l’héroïne un personnage attachant et désopilant.

(Contient les épisodes #14 à 21)


Comme pour le tome précédent, on commence avec une histoire assez abracadabrante. Nous connaissons la curiosité maladive de Harley, aussi, lorsqu’elle a découvert ces mystérieuses portes dans les sous-sols sous l’appartement de Madame Macabre, elle ne peut s’empêcher de les ouvrir, même si tout indique qu’il ne faut absolument pas les toucher.


Malheureusement, en en ouvrant une, elle permet la libération d’une créature incroyablement puissante, destructrice et et hors de contrôle. Bien entendu, comme toujours, Harley veut corriger ses erreurs, même si cela cause plus de problème, même si la méthode employée est judicieuse. Heureusement, Power Girl est dans le coin et un rendez-vous galant va aider à apaiser la situation.


Une intrigue encore bien tordue… Après oui, pourquoi pas, il se passe toujours des choses complètement dingues autour de Harley Quinn. Comme avec le plan du maire pour se débarrasser des nombreux SDF dans les rues de New York ! Plutôt que d’essayer de les reloger, quoi de mieux que de lâcher une bande de vampires pour les manger…


Spoonsdale demande à Harley Quinn de l’aider dans cette enquête, bien loin de s’imaginer ce qu’il se cache derrière ces mystérieuses disparitions. Une enquête qui va tenir à cœur Harley, puisqu’un SDF qu’elle avait pris d’affection fait partie des victimes. C’est au tour des vampires de ne pas être prêts à la colère de la jeune héroïne.


Un nouveau tome qui montre très clairement que Harley Quinn est un personnage attachant, avec un énorme potentiel mais que l’on cantonne à la comédie, à la surenchère. Oui, le personnage gravite, et doit gravité dans un univers comique, mais on peut faire autre chose avec le personnage. Comme Gerry Duggan l’avait fait avec Deadpool à l’époque de Marvel Now. Le personnage mérite d’être approfondi.


Le tome se termine avec des épisodes back-ups signés par Paul Dini, qui nous plonge dans le passé de Harley Quinn, à ses débuts, acolyte du Joker avec sa tenue, culte, de clown. Des épisodes qui se laisse lire, où la folie passe puisqu’à l’époque, elle n’était qu’un simple « ressort comique » gravitant autour du Joker. Des épisodes, plus que dispensables malgré tout.


Bref, un troisième tome complètement farfelu ! Une créature diabolique libérée du sous-sol de l’immeuble de Harley, qui veut tuer tout le monde, que l’on calme avec du pastrami et le décolleté de Power Girl, et une chasse aux vampires mangeurs de SDF.

Romain_Bouvet
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le 9 août 2023

Romain Bouvet

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