Une bédé torchée entre deux séances de dédicaces

En temps que fan de la saga, j'ai été particulièrement déçu par ce dernier opus. Dès les premières planches, cette impression de déjà vu m'a sauté aux yeux pour ne plus jamais me lâcher. Le scénario est ultra prévisible: bla-bla-bla colline imprenable, bla-bla-bla plus-de cavalerie, bla-bla-bla envoyons-donc-blutch-et-chesterfield-tout-faire-pêter bla-bla-bla costumes de prêtre. Il faut préciser que c'est sans doute la première fois que blutch est autant négligé dans l'histoire: Raoul se contente de lui faire jouer le rôle de l'idiot du village durant les 30 premières pages puis finit par une banale histoire de vengeance autour de son fidèle destrier. Bon. J'ai détesté cet opus. Mais le scénario n'est qu'un détail. Non, le vrai problème, c'est que ce truc n'est pas drôle, mais alors pas du tout. Je peux même pas écrire que les gags tombent à plats, ou qu'ils sont déjà vu, il n'y a pas de gags. Cet album est vide. Absolument chaque élément de l'histoire est pompé sur un autre épisode ( l'explosion finale comme dans black face, les costumes de prêtres=> El padre, la colline imprenable comme dans des bleus et des bosses, et bien d'autres encore), la fin est pitoyable, c'est à pleurer. Rendors toi Raoul.