« Au fait, Miya tu n'es pas dans ta période d'ovulation, hein ? »

NB : suite à une erreur de manipulation de ma part, la critique a été supprimée... je viens de la reproduire...


Nous serons bientôt à mi-parcours dans le manga (9 tomes pour la longueur totale) et c’est peu dire que ce quatrième volume fête comme il se doit une première partie de série accrocheuse et qui s’installe tranquillement parmi les bonnes surprises.


Si j’ai tiqué sur un visage aux formes pas forcément très régulières le tome reste de très bonne facture : le coup de crayon de l’auteur est très efficace pour nous montrer ces visages réflexifs, inquiets, malades, satisfaits… en plus d’aborder des scènes intimes mais en étant résolument axé dans la suggestion en nous faisant deviner, à travers des postures (parfois coupées), des images (fleur) ou des phrases ce qui se passe ou va se passer (cf. le propos extrait du tome qui sert de titre).


Côté intrigue, trois points peuvent être mentionnés :


D’abord une certaine constance dans les doutes de certains élèves tout comme dans les pratiques de Hasumi : les éliminations des éléments dangereux se poursuivent. Son royaume n’est pas encore achevé même s’il ne ménage pas sa peine. Miya est toujours avec lui, pour le meilleur et surtout pour le pire. Je me demande quand même si elle ne finira pas par sonner l’alarme à son tour.


Constance aussi dans le fait que Hasumi ne maîtrise décidément pas tout : il croise une élève quand il pensait être seul, se rend compte qu’il en a sous-estimé un autre. Certains éléments de son passé remontent à la surface. Certes il n’y a rien pour le moment qui puisse le faire tomber mais, pourtant, on perçoit que sa situation est tout sauf sûre. Il ne s’en faudrait pas de beaucoup pour que son château de cartes ne tombe. Mais alors un drame pourrait survenir (le fusil qu’il a emprunté à un « ami » m’apparaît comme une funeste annonce…).


Ensuite vient l’aspect nouveauté. Nouveauté dans les méthodes pour éliminer, nouveauté aussi dans le fait qu’une partie supplémentaire du passé de Hasumi se dévoile ainsi qu’une partie du passé de M. Tsurii le prof’ de maths pas très net. Il y a bien au moins deux « monstres » dans le lycée. Bon courage aux élèves…


Enfin, un aspect recentrage. Contrairement aux tomes précédents, ici le propos m’a semblé plus serré, s’articulant autour du lycée, de Hasumi et de quelques élèves, laissant les autres lycéens tout comme les autres professeurs sur le bord. Inutile de dire que, associés avec les éléments qui précèdent, tout cela ne présage en rien d’une fin heureuse.


Lesson of the Evil confirme donc son avancée et l’intérêt de voir une personne dépourvue de la moindre empathie envers ses semblables manœuvrer pour aboutir à « son » idéal. Combien de temps encore la pièce de Hasumi se poursuivra-t-elle ? Combien de morts joncheront encore sa route ? Que va-t-il encore nous sortir de son chapeau ? C’est peu dire que le 5ème tome (prévu pour mars) est attendu.

Anvil
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le 31 janv. 2016

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