Pas de chichis, de suspens ou de gros mystère : un gars, nu, surgit dans une rue, crache du sang sur un passant qui le pousse, effrayé. Le gars à poil meurt, la tête fracassée sur le sol. La police enquête, s'aperçoit immédiatement que cet homme était atteint d'un mal étrange : il a des filaires qui ont pénétré son œil et lui ont bouffé le cerveau.
Très vite : attention épidémie (mort brutale après une ou deux journées), expériences scientifiques, complot idéologique.
Tout est donné et dit dans le premier tome.
On décide d'entrer ou non dans l'histoire, car finalement le seul mystère qui semble rester c'est : quelle ampleur va prendre cette épidémie et comment les flics vont-ils arrêter le Gros Méchant ?
Classicisme des personnages : le vieux flic qui s'y connaît, qui houspille un peu sa jeune partenaire. Jeune partenaire râleuse, qui rougit sans arrêt, fait des gaffes, encore gamine. Un tueur psychopathe et machiavélique. Des trucs dégueux autour des morts et des autopsie, mais jamais trop.
Les cases se centrent essentiellement sur les personnages. Il y a donc peu de décors, d'ambiance posée par l'image.
Reste que j'ai tourné les pages avec plaisir, je me suis laissée entraîner par le récit, et le rythme du manga est parfait.
Maintenant... je n'ai pas accroché au point de vouloir absolument savoir ce qui va se passer ensuite. L'impression que ça manque furieusement d'originalité et de personnalité. Peut-être que je me trompe, que ça va décoller après.
A voir.