Dans un monde post-apocalyptique, plusieurs peuples luttent péniblement pour leur survie. Les ressources alimentaires sont faibles, le taux de radioactivité élevé. La république militaire Fortuna tente de soumettre les populations qui l'entourent. Etrangement, le combat prendra la forme d'un jeu de ballons prisonniers amélioré. Wallis et Aster, représentants de Pan, feront tout pour remporter ce jeu aux terribles enjeux.
Avec un scénario relativement plat et superficiel, Mécanique céleste surfe maladroitement sur la vague des dystopies adolescentes sans jamais égaler ses prédécesseurs à succès tels que Hunger Games ou Divergent. Sans surprise et avec la profondeur psychologique d'une huître, Mécanique céleste fait véritablement pâle figure et échoue à renouveler un genre captivant qui a fait couler beaucoup d'encre.
Toutefois, Mécanique céleste saura combler les attentes d'adolescents en manque d'aventures.L'enchaînement des péripéties ne manque pas de rythme. Le choix d'une palette de couleurs se rapprochant du pastel est particulièrement original et les personnages centraux sont plutôt attachants (au vu du peu de temps qu'on leur accorde). Bande dessinée efficace et sympathique, Mécanique céleste s'avère une lecture passe-partout, certifiée sans violence et sans prise de tête, idéale pour remplir les mornes après-midi d'un pré-ado confiné.