On ment à Wonder Woman

Avec ce deuxième tome de Wonder Woman, version Rebirth, la série commence réellement. Le tome 1 nous proposait une sorte d’Année Un pour notre héroïne, avec une remise aux goûts du jour des origines de la justicière. Des épisodes qui se laissaient lire mais qui n’ont rien apporté de nouveau ou de novateur pour le personnage. J’avais donc hâte de me lancer, véritablement, dans ce relaunch du titre.

Déesse de la Guerre, fille de Zeus, reine des Amazones… Telles sont les différentes facettes de Diana de Themyscira. Mais le retour de son ennemie de toujours, Cheetah, et celui de son ancien amant, Steve Trevor, jettent un doute sur la réalité de son passé. Et si l’île du Paradis cachait en son sein un véritable enfer pour Wonder Woman ?

Wonder Woman Rebirth, ou l’occasion pour Greg Rucka (Gotham Central, Checkmate) et Liam Sharp (2000AD) de modifier à jamais la vie de la Princesse Amazone. Apportant au titre une touche d’action et d’horreur inédite, les auteurs propulsent Wonder Woman dans une quête identitaire qui menace même la santé mentale de la justicière.

(Contient les épisodes Wonder Woman Rebirth #1, Wonder Woman #1, 3, 5, 7, 9 et 11)

Je vais commencer pares dessins, parce que le travail de Liam Sharp est tout simplement une véritable claque. Très clairement nous avons, ici, le droit à une Wonder Woman absolument hors du commun. C’est juste monstrueusement magnifique. Que dire de plus ? Liam Sharp nous propose un travail proche de la perfection, juste histoire de ne pas dire que c’est parfait.

Tout est là ! C’est beau, c’est vivant, c’est tellement intense dans ce que dégagent les différentes parties de l’histoire. De l’horreur, de la violence, de la tristesse, de la colère. Les émotions sont multipliées par le travail du dessinateur. Comme dit plus haut, sa Wonder Woman est juste tellement belle, tellement charismatique, tellement lumineuse. Même sa Cheetah est incroyable, féline, sauvage !

Un tel travail artistique justifie à lui seul l’achat de deuxième tome.

Ce deuxième tome de Wonder Woman Rebirth, nous propose les épisodes impairs de la série, et notamment le premier épisode de la série. La véritable intrigue de Greg Rucka se trouve donc ici. Note héroïne ne va pas très bien, elle sent qu’il se passe quelque chose de bizarre dans sa vie. Pour une raison ou une autre, elle décide de passer un test avec son lasso et découvre avec surprise qu’on lui a menti, qu’on l’a manipulé depuis très longtemps !

Elle décide alors de se rendre sur l’Olympe pour découvrir de quoi il en retourne, mais ce qu’elle y découvre ne fait qu’accentuer sa confusion et ne fait qu’augmenter les questions qu’elle se pose. Il ne reste alors plus qu’une seule personne pour l’aider, Barbara Ann, Cheetah !

Mais cette dernière a une rancune particulièrement tenace et destructrice contre son ancienne amie. Diana pourra-t-elle renouer le lien ? Pourra-t-elle sauver, enfin Barbara Ann, comme elle le lui avait pourtant promis ? Mais cela est inévitable si elle veut découvrir les mensonges qui l’entourent et ce qui lui a été caché depuis toutes ces années.

Bien entendu, les choses ne vont pas être si simples pour arriver à la vérité. Surtout, notre héroïne n’est sans doute pas prête à ce qu’elle va découvrir.

Une intrigue prenante, intense même, Greg Rucka nous plonge au cœur d’une énigme particulièrement surprenante, à laquelle je ne m’attendais pas du tout. Je dois bien dire que j’avais des petits doutes en lisant le quatrième de couverture, mais très vite, j’ai été emporté par cette quête de vérité.

Bref, un deuxième tome bien plus convaincant que le premier. Une intrigue qui nous emporte dès les premières pages, tout comme elle emporte Wonder Woman. J’ai maintenant vraiment hâte de découvrir les dessous de ces mensonges et ce que Veronica Cale vient faire dans toute cette histoire.