Le génie du lambda
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Par
le 5 oct. 2015
BD franco-belge de Lewis Trondheim (2009)
De par son principe même (Trondheim tient son carnet de bord, transformant des situations quotidiennes, souvent anodines, parfois excentriques, en sortes de "BD-haïkus" drôles, voire parfois poétiques), "Les Petits Riens" verra son intérêt varier, très logiquement, en fonction des (micro- ou macro-) événements de la vie de son créateur. Dans "Mon Ombre au Loin", on est gâtés : entre voyages au bout de monde - ou juste à quelques centaines de kilomètres - toujours propices aux gags de la découverte décalée d'us et coutumes étrangères (depuis Voltaire, on sait quelle mine de gags, mais aussi de commentaires pertinents sur soi-même cela peut constituer !), et découverte d'inquiétants polypes dans la fosse nasale de cet incorrigible hypocondriaque qu'est Lewis Trondheim, il y a ici matière à rire (jaune, parfois, mais on aime ça)… Mais, qu'il découvre la nuit Madrilène (oui !), les looks des habitants de San Francisco, le déficit de voyelle dans la langue tchèque ou de gros trucs de sang glaireux qui lui sortent du nez, Trondheim reste un dessinateur inspiré et un chroniqueur indispensable de nos propres angoisses et lâchetés. [Critique écrite en 2009]
Créée
le 18 oct. 2014
Critique lue 138 fois
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D'autres avis sur Mon ombre au loin - Les petits riens de Lewis Trondheim, tome 4
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