La gestion du couple marité Peter - MJ est toujours à la hauteur et l'humour se veut plus présent dans cet tome (en particulier les interactions hilarantes avec Wolvi qui rappellent un peu ses débuts face à Cyclope). Deodato, au dessin, continue à pousser vers le haut la série.
Finalement, c'est l'arc narratif qui tire grandement vers le bas ce tome. JMS sort d'une période assez choquante pour Spidey, trahi par Ezekiel, poignardé au coeur par les révélations sur Gwen, laissé sans maison par le vilain de l'arc précédent. Et la saga de l'autre est en approche. Il s'agit donc d'une transition qui ne cherche rien à raconter. Résultat, on s'ennuie un peu et on soupire grandement.
Stark prend déjà son virage Civil War, son comportement dans ce tome étant loin de celui du héros que j'ai en tête, mais plutôt d'un despote paternaliste aux bonnes intentions mais mauvaises méthodes.