Sorti à l'occasion de l'exposition universelle de 1939 de NY, New York World's Fair Comics mets en scène une partie de la panoplie de personnages issu de la boutique DC. Ce numéro spécial surfant sur le succès de l'expo propose ainsi des histoires inédites entre autres de Sandman, Zatara ou Slam Bradley, et bien sûr son atout numéro un d'époque, Superman. Toutes ces histoires se déroulent sur les lieux de cette grande foire où il se passe décidément plein de choses.
Je me suis plongé dedans surtout pour l'homme d'acier, proposant le duo de journalistes envoyé dans le cadre de leur travail et se retrouvant impliqué dans quelques soucis. Le kryptonien va cravacher dur pour assurer la sécurité et le bon déroulement de l'évènement. Rien d'inoubliable niveau scénario, idem niveau dessin, similaire à ce que nous propose déjà Joe Shuster sur Action Comics.
L'aventure devait s'arrêter là, mais devant le succès inattendu du bouzin, une réédition fut proposé mais vendu presque deux fois plus cher (hoho), et précisément un an près, un second numéro vit le jour. La couverture n'est pas sans évoquer la première sortie d'un futur crossover entre les deux géants à venir de la maison DC. Mais on reste dans du regroupement d'histoires en lien avec le nom de la BD.
Ce tome 2 permet de revoir les mêmes têtes que précédemment, mais aussi des nouvelles dont, vous l'aurez compris, Batman, accompagné du petit Robin et ici confronté à des terroristes destructeurs de ponts. Je dois bien avouer que si l'on m'avait montré les deux gusses sans costumes, j'aurais même pas capté que c’était eux.
Et pendant ce temps, son copain Clark Kent déjoue un futur braquage tout en sauvant une énième fois sa collègue alias la reine du je me fous dans le pétrin. Du classique de chez classique, dont on appréciera tout de même un léger mieux dans les dessins, un peu plus soigné que le traitement habituel réservé, qui reste similairement le même peu importe la licence. Les orgies visuelles, ce n'était pas pour tout de suite.