Nous sommes Sportacus
6.3
Nous sommes Sportacus

BD franco-belge de Victor Marco et Victor Marco (2018)

Tout commence avec un week end de cohésion entre équipiers d’un magasin de sport, Sportacus. Et très vite, ça va mal tourner : Randonneurs égarés, Explosion nucléaire, animaux sauvages…
En quelques pages tout l’univers de notre petite troupe est bouleversé.


Forcément comme toute bonne histoire racontant la survie d’un groupe en milieu hostile, nous avons des personnages variés, un peu clichés :



  • Rodolph, Le chef charismatique, spécialiste de la randonnée,

  • Bérénice, L’angoissée de service, du rayon « natation et sports de plage »,

  • Lucien, le spécialiste chasse et pêche, incollable sur les plantes trouvées le long du parcours
    Ainsi que Gustave, Maurice, Annabelle et Barney.


Et comme la situation dérape très vite, Les personnalités se dévoilent, les qualités et défauts de chacun se révèleront au grand jour.
Pétage de plomb et survie vont devenir leur quotidien. Et ça n’ira pas en s’arrangeant.


Qui s’en sortira ?


Visuellement le style très épuré et géométrique rend très bien, d’autant que les couleurs choisies sont douces. Les personnages ; des animaux anthropomorphes très mignons, font penser à une sorte d’Animal Crossing que l’on aurait croisé avec The Walking Dead.


Peu à peu on en apprend sur les personnages (ou pas), ce qui les rend intéressants, voire attachants (ou franchement flippants). On découvre aussi les manipulations dont un manager est capable pour arriver à ses fins, et c’est très moche. La nature humaine, c'est pas joli, joli, l'esprit corporate non plus.


C’est la première BD de Victor Marco, illustrateur né en 1975 spécialisé dans les affiches, notamment de concerts, mais pas seulement. Vous pouvez le retrouver sur Facebook et Instagram. Pour un premier album, il s’en sort très bien ! Par ici un petit lien vers un article sur une rencontre de lecteurs avec l’auteur.


Et n’oublions pas :



Sans téléphone on fait quoi ? On se remet à vivre comme des bêtes sauvages ?


JulienFlorent
7
Écrit par

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le 10 janv. 2019

Critique lue 66 fois

1 j'aime

Julien Florent

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