Logan c'est Martine en fait...

Nous continuons de suivre les aventures du vieux Logan. Si nous avons le droit à des intrigues plaisantes à lire, il faut bien avouer qu’on avance un peu au gré des vagues, sans véritables horizons. Des histoires sympathiques mais qui n’aboutissent concrètement à rien. Dans le précédent tome, nous avons assister à l’arrivée de Ed Brisson au scénario. Ce dernier a opposé Old Man Logan à Maestro qui est parvenu à ramener les Hulk des Terres Perdues sur notre Terre.

Impliqué dans une lutte mortelle contre la Main, Logan se retrouve face à la mystérieuse Samouraï d’Argent. Cette dernière a non seulement l’intention de le tuer, mais elle semble aussi capable d’y parvenir… Le Wolverine issu d’un futur parallèle devra ensuite mener un autre combat, non moins dangereux, contre Wilson Fisk, alias le Caïd. Le boss de la pègre new-yorkaise est récemment devenu maire de New York et est toujours accompagné de son infatigable tueur, Bullseye.

Une histoire bouleversante d’Ed Brisson (Uncanny X-Men), accompagné au dessin par Mike Deodato Jr (Savage Avengers), Ibraim Roberson (Iceman) et Dalibor Talajic (Deadpool Kills the Marvel Universe).

(Contient les épisodes Old Man Logan (2016) #31 à 38)

Avant toute chose, ce premier tome de Old Man Logan version Marvel Legacy, est la suite directe du sixième tome de la version Marvel Now.

Il fallait bien que cela arrive à un moment donné, notre bon vieux Logan est de retour au Japon. Bien évidemment, à peine un pied sur l’île que les ennuis sont déjà là. Alors qu’il vient d’arriver, une bagarre éclate déjà, et Logan se retrouve face à des humains qui sont capables de se régénérer.

Le voilà donc qui part enquêter sur ce nouveau produit donnant de tels pouvoirs. Il va très vite se retrouver au cœur d’un affrontement entre la Main, et Gorgone contre le Samouraï d’Argent ! Un affrontement terrible pour avoir la main mise sur cette nouvelle « drogue ». Une bataille où Logan n’était pas attendu ! Mais Gorgone a un atout dans sa manche en la personne du Samouraï Écarlate !

Un personnage énigmatique mais qui sort directement du passé de Logan ! Un personnage qui va littéralement bouleverser notre héros. Alors oui c’est émouvant, oui c’est inattendu (enfin pas tout à fait), mais j’ai envie de dire, pourquoi ? Cela n’apporte rien, cela n’est fait que pour faire du pathos, on se dit qu’il y a suffisamment de personnages pour ne pas avoir à faire cela.

Graphiquement, les dessins de Mike Deodato Jr, toujours en plein regain de forme. Moins d’ombre, plus de dynamisme, toujours autant de muscle, et une action vraiment immersive et jouissive. Dommage qu’il ne finisse pas le travail et que l’on se retrouve avec Ibraim Roberson, dessinateur de bien moins bonne qualité.

La seconde intrigue de ce tome retourne à la maison, à New York. C’est au tour du vieux Logan de se frotter au fait que Wilson Fisk, le Caïd, est le nouveau maire de New York. On pourrait se dire que cela est plus l’affaire de Daredevil, ou de Spider-Man, à la rigueur, mais le Griffu va se retrouver, malgré lui, avec, apparemment, un moyen de montrer à tout le monde qui est vraiment Wilson Fisk !

Il va alors chercher l’aide de Sarah Dewey, celle-là même qui a aidé le Caïd à se racheter une image et obtenir la mairie. Mais ce dernier est bien décidé à faire taire tout le monde et envoie l’un de ses nombreux hommes mains se « débarrasser » des problèmes, Bullseye !

Un récit peu entraînant, une opposition qui ne vend pas du rêve, et une nouvelle qui n’apporte rien. Heureusement, les chouettes dessins de Dalibor Talajic. Un vrai plaisir à regarder, à savourer.

Bref, un tome sympathique, des histoires de niveaux variés, mais on continu de errer d’un endroit à l’autre, d’un méchant à un autre, mais au final on continu simplement de voir Old Man Logan pris pour Martine. Old Man Logan dans l’espace, Old Man Logan au Japon, Old Man Logan chez les vampires, Old Man Logan et le maire… Autant arrêté si on ne sait pas quoi faire du personnages.