Chronique complète
Extrait :
Avant-dernier tome pour la série que j’apprécie de plus en plus au fil des tomes. Beaucoup de passages sont frustrants voire agaçant, mais ils sont nécessaires pour rendre la série plus réaliste. La vie n’est pas toute rose après tout, il faut donc bien des moments de doutes, de douleurs. Le plus important, c’est de voir qu’il est possible de surmonter tout cela, pour obtenir ce que l’on veut, ou du moins, quelque chose qui s’en rapproche. Il n’y a pas qu’une manière de réussir, il faut juste continuer à s’accrocher, même si je sais que ce n’est pas toujours évident.
Après leur conversation dans le dernier tome, Tsugumi et Itsuki ont enfin commencé les démarches pour adopter un enfant. Enfin, ils ont commencés après avoir eu un premier rendez-vous pour s’informer et savoir si leur situation permettait une telle démarche. Le Japon peut sembler tatillon sur certaines choses, mais au final, il est aussi très ouvert. Les parents adoptifs sont informés de la situation de la mère biologique, ils doivent être stables financièrement et l’un des deux doit se consacrer à l’enfant (congé). Ils doivent aussi informer l’enfant de sa condition lorsqu’il sera prêt et je trouve cette partie-là très importante pour son bien. Pareillement, ils sont accompagnés à travers des stages pour apprendre à s’occuper d’un enfant. Au final, je dirais qu’ils sont mieux préparés qu’un couple ordinaire ayant un bébé naturellement… De quoi donner toutes les chances à tout le monde et que tout se passe bien. Le fait d’évoquer qu’un handicap n’est pas rédhibitoire si la personne atteinte est un minimum autonome est également un bon point. Bien sûr, pour quelqu’un qui ne serait pas autonome, la procédure pourrait ne pas être possible, mais ça me semble malheureusement logique. Si on n’arrive pas à s’occuper un minimum de soi, on ne peut pas s’occuper d’un petit être en plus tout seul ou même en couple. Dans le cas présent, il semble évident que c’est Tsugumi qui prendra la congé parental pour s’occuper de l’enfant étant donné l’état d’Itsuki. Mais en apprenant qu’elle a l’occasion d’obtenir un meilleur poste, il propose de prendre ce congé à sa place. Cela bouleverse la situation, mais avec l’aide de sa mère qui se propose en soutient si besoin, tout est accepté.
Itsuki semble avoir un don avec les enfants. Il s’en sort également très bien en cuisine et si tout est adapté, il peut largement s’occuper de l’enfant. Bien évidemment, il faudra faire attention à sa propre santé, car il peut avoir des escarres ou autres. Mais avec sa mère dans les parages, au moins durant la période où l’enfant est vraiment dépendant, tout devrait bien se passer. J’aime beaucoup comme les parents d’Itsuki sont fiers de lui et n’hésitent pas à vouloir l’aider. Je pense que la mère de Tsugimi aurait pu avoir envie d’aider également, mais elle habite plus loin et n’a sans doute pas les moyens de déménager. Avoir des proches sur qui compter lorsque l’on fonde une famille, c’est toujours une bonne chose, même s’il ne faut pas trop se reposer sur eux non plus. Même si l’un d’eux ne travaille pas, cela reste un bébé, donc ils risquent d’être un peu fatigués au début. Ce qui m’a fait presque pleurer, c’est d’apprendre l’histoire de ce bébé. Le personnel de l’association a tout de suite pensé à eux en voyant cet enfant et je comprends pourquoi. Alors que sa vie commence à peine, il a déjà dû se battre pour pouvoir continuer d’avancer, comme son futur papa. J’avais peur qu’il ait un problème de santé également, mais il était juste né prématuré et visiblement, il n’a pas de séquelles importantes. J’ai hâte de lire le prochain et dernier tome, avec cette famille réunie. Le message de la mère biologique aussi est mignon, ça ne doit pas être facile pour elle non plus.
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