Critique N°205 : Un style sale pour un personnage qui ne mérite que ça.

• Après avoir perdu sa famille au cours d'un règlement de compte entre mafieux, Frank Castle est devenu un justicier sans pitié. Les criminels tombent comme des mouches sous les balles du justicier. Maintenant Franck est seul, il a longtemps mené cette guerre sanglante avec l'aide de Micro, son informateur et fournisseurs d'armes. Les deux hommes se retrouvent aujourd'hui dans des circonstances bien différents. Micro veut remettre son ami dans le droit chemin...de gré ou de force.

Tout le monde connait le travail d'Ennis sur Preacher et celui de Robertson sur The Boys. Mais peu sont ceux qui connaissent le travail de Braithwaite et Fernandez, et je fais partie de ceux qui ne connaissaient pas leur taf et je ne regrette pas leur participation sur Punisher.
Alors forcément quand je prends une oeuvre d'un personnage que j'ai je me renseigne en amont, et j'évite de prendre des purges. encore une fois, mon libraire m'a fournit là une des pièces les plus importante du Punisher.

L'édition Max Comics réunit ici les cinq premières chapitres de Ennis au scénario.
Et dès la première page on comprend qu'on est sur quelque chose de bien plus sombre que ce que Marvel nous fournit habituellement. On a des doubles pages extra, des pages pleines avec Castle prenant l'intégralité de la page et des couleurs sales et parfaitement adaptées à ce récit.

Si on a commencé le Punisher avec la série on voit vite de quel segment de la vie de Franck Jon Berntal s'est inspiré et de quel arc Steve Lightfoot a puisé son inspiration pour la première saison. Si quelqu'un n'a pas aimé la série, il n'a pas aimé cet arc là.
504. 504 c'est le nombre de pages de cette enclume. Et pourtant, je n'ai jamais lu aussi vite un comics et j'ai hâte de continuer tout le reste des œuvres d'Ennis (500 pages ou pas !!)

Autant vous dire que j'ai le deuxième Max sous la main et ça va être avec le même plaisir que je vais dérouiller ce comics. Punisher ça va être votre meilleure lecture comics, comme ça a été la meilleure pour ma part !
Violent, noir, sale, touchant. Franck Castle est au plus grand dans ce comics et va gentiment défoncer des gueules sur 500 pages.