Enchaînement de crossovers chez la Marvel.
Après le surestimé Civil War et quelques mois après le mésestimé World War Hulk les héros ont grand besoin de cohésion, de se retrouver et de se rassembler. Rien de tel qu'un conflit d'origine extra-terrestre pour mettre tout le monde d'accord.
Il faut l'avouer le seul intéret de ce long récit est sa fin ou plus précisément ce qui va suivre, c'est à dire la période Dark Reign qui voit ce bouffon (haha) de Norman Osborn prendre les rênes de la sécurité nationale en lieu et place de Tony Stark.
Secret Invasion n'est donc qu'une laborieuse intro menée maladroitement par Brian M. Bendis, qui paye ici le prix de son omniprésence sur les séries Avengers et annexes.
Même Leinil F. Yu que j'avais découvert avec grand plaisir sur Wolverine plusieurs années auparavant a pompé comme du papier buvard le manque flagrant d'originalité de son scénariste en nous pondant des dessins dégueulasses, tous les persos ont des têtes de zombies constipés. Les couleurs sont fades comme le ressenti du lecteur face à ce pavé indigeste.
Comme tout crossover moderne qui se respecte, le récit central sert de fil rouge aux séries régulières impliquées.
Dans Civil War et WW Hulk ce récit central ce suffit à lui-même et peut être lu indépendament.
C'est difficilement le cas ici : Secret Invasion expédie les évènements avec très peu de transition et oublie aussi vite qu'il les avait introduit, des intrigues la plupart du temps laissées en suspend pour être conclues ailleurs.
Burp... pardon, j'ai mal digéré.