À la lecture du premier tome, je n'avais pas fait attention aux dessins mais, ayant fermé un manga de Maki Enjōji juste avant, je me rends compte qu'ils sont fades, voire laids dans certaines vignettes. Les personnages paraissent lisses, tels des pantins inexpressifs ; il n'y a pas de chaleur dans les sourires, les émotions ne traversent pas le papier. Ça fait très manga bas de gamme, d'autant plus que l'intrigue est inexistante. L'héroïne se monte le bourrichon pour des futilités : « Je suis vieille, blabla » et « Il est jeune, blabla », discours déjà asséné dans chaque chapitre du tome précédent. Je n'aime pas les personnages qui prétendent savoir ce qui est mieux pour les autres, et c'est précisément le cœur de ce manga. Il y a du reste trop de cartouches pour transcrire les pensées de Shino, laquelle, d'un recto à un verso, change d'avis comme d'habit. Enfin, un quart du livre (!) est mangé par deux autres histoires inintéressantes au possible.
C'est pour l'heure le manga le plus mauvais de l'année 2020.