cette critique est issue de la longue critique à charge écrite pour les Chroniques de Jérusalem
Dans SHENZEN Guy Delisle réussit à raconter une année entière passée en CHine en tant que responsable de studio d'animation, une année durant laquelle il ne se passe... strictement rien.
Et de ce rien, Delisle sort un livre extraordinaire, il sort sa lognette, fixe avec le côté grossissant des micro-miettes de vie et en fait un monument.
Ce livre est, je pense, un exemple à montrer à tout auteur voulant faire de l'autobio à partir d'une vie vide. Un chef d'oeuvre.