En femmage à Sohane Benziane, brûlée vive à Vitry-sur-seine le 4 octobre 2002 par un homme de 19 ans. Elle en avait 17.
Les sorcières : mal perçues, elles incarnent la liberté, l’intelligence, le pouvoir alternatif, l’amour de la nature, la sexualité désenchantée, l’occulte parfois, l’ésotérisme aussi.
J’ai vraiment envie de me plonger plus en détails sur leurs histoires, aux sorcières. Incarnation de la misogynie, force émancipatrice féminine ? Et dépassant ce clivage, quel place à l’occultisme dans leur histoire ?
Ce qui est sûr c’est que des sorcières qui n’en étaient pas (au sens péjoratif du terme bien sûr), on en connait au moins une : Jeanne D’Arc. Se couper les cheveux, aimer les stratégies de guerre, porter des habits d’homme en appel nécessairement à la sorcellerie et la folie, à l’hérésie c’est bien connu. Louise Michèle sera vue comme la « vierge rouge ».
J’y ai appris l’existence de Trina Robbins, une historienne des bandes dessinées et militante féministe américaine, mais aussi de Jeanne Puchol, une illustratrice française. Il y a aussi des extraits de l’ouvrage de Jules Michelet sur les sorcières.
« La chasse aux sorcières cristallise sur quelques individus une véritable peur sociale. »
L'autrice dénonce aussi l'archaïsme des années 2000 avec Jean Paul II et Benoît XVI, plus obscurantistes que modernistes.