Du bon, des surprises, du bof.

Annual The New Teen Titans 2: scénarisé par Marv Wolfman mais surtout encré par José Luis Garcia Lopez, donc ça ressemble beaucoup à du Perez. L'histoire n'est pas terrible malgré des dinosaures mécaniques.
Une back-up sur les pouvoirs d'un membre des Outsiders (#11) où apparaît l'habitude de faire porter un t-shirt au logo de Superman à un enfant dans la foule.
Une histoire courte de Green Lantern Annual #3 avec un Lantern ET sympa mais à part lui, le dessin est minimal.
Avec l'Annual Secret Origin Starring The Doom Patrol 1, on tient enfin un bon numéro ! Esthétiquement, c'est très beau et si l'histoire a déjà été lue ailleurs (puisque ça revisite les origines des Patrol), ces personnages sont suffisamment intéressants en eux-même pour être divertissante.
Comme pour les Titans, K.S. Wilson (l'encreur ? celui qui a terminé le dessin ?) du Power of the Atom #6 fait qu'on ne reconnait pas le trait de Byrne. L'histoire de Stern est habile, c'est déjà ça.
C'est très certainement fait exprès, en hommage à Joe Kubert, mais Silent Night avec du "finished art" par Andy Kubert ressemble à du Joe Kubert. Histoire muette dont je n'ai pas compris le sens.
Avec Ego Trip paru dans Batman 3D, on a 48 pages N&B de pur bonheur visuel. La version originale était prévue pour de la 3D mais on ne perd rien avec cette version. Seul le visage du Joker est bizarre, proche de sa première apparition. Batman enquête, les méchants ont des plans diaboliques, autant dire que ce n'est absolument pas aux goûts actuels.
Le milieu du recueil renferme ma plus grosse surprise: Green Lantern: Ganthet's Tale. Déjà, c'est écrit par Larry Niven, ce qui n'est pas rien en terme de SF. Ensuite, c'est la première apparition de Ganthet. Enfin, c'est une histoire qui change pas mal la vision qu'on pouvait avoir de OA. Graphiquement, Byrne fait honneur à l'histoire.
Un petit Elseworld pour l'Annual Action Comics 6. Ici, l'arrière grand-père de Kal-El est arrivé sur Terre en 1768 et empêche l'Indépendance des Etats-Unis. De là, un régime dictatorial se met en place. Pour le coup, c'est original mais assez difficile à croire. Le dessin est correct mais on est loin de ce que Byrne peut produire de meilleur.
Un Joker plus traditionnel esthétiquement pour Laughter after midnight scénarisé par Paul Dini. Et le dessin ressemble énormément à la série animée Batman et c'est très réussi. L'histoire empile les morts ce qui contraste avec l'ambiance joyeuse du tout. Dommage que la fin soit si abrupte, 10 pages n'étaient pas suffisantes.
Deux histoires courtes avec Jay Garrick en tant que Flash. Speed Force #1 présente un plan diabolique déjoué de façon "surprenante", Flash: 80-Page Giant #1 aussi mais avec Barry Allen en plus. C'est gentiment désuet et surtout sauvé par un dessin impeccable (surtout pour la première histoire).
On poursuit dans le désuet avec une back-up de Batman: Gotham Knights #2 en N&B. 8 pages pour une petite histoire au dessin soigné.
Deux histoires avec Hawkman pour presque conclure l'ouvrage. Hawkman #26 scénarisé par Josh Siegal (non, je ne sais pas qui ça peut être). L'histoire est plutôt pas mal, le dessin aussi mais avec un peu trop de cases sans arrière-plan. C'est d'autant plus dommage que lorsqu'il y en a, c'est très beau. DC Present Hawkman est l'un des numéros hommage à Julie Schwartz, éditeur qui était connu pour partir d'une idée de couverture pour faire un comic-book. Ici Hawkman combattant un gorille avec des ailes. L'histoire de Cary Bates joue sur le côté méta et c'est réussi. Le dessin ne déçoit pas.
A Hector Hammond Christmas voit le retour de Green Lantern pour 10 pages. C'est une histoire de Noël un peu mièvre par Keith Champagne et Byrne n'a pas de quoi dessiner des scènes spectaculaires.
Et on termine par une double page récapitulant Man of Steel #1 ce qui est un joli rappel de la carrière de l'artiste.
Entre les histoires, on a quelques couvertures de Byrne pour diverses séries dont deux de ses Action Comics avec Gail Simone qui n'était pas à la hauteur. Il y a aussi celles pour les Batman #433-435 intitulées The Many Deaths of the Batman et elles donnent vraiment envie de les lire.