Voici un sacré pavé, comme l'est souvent une biographie. 270 pages pour nous narrer la vie de Tina Modotti. En réalité, deux aspects sont réellement mis en valeur ; qui composent les deux parties de l'ouvrage. Celui de la photographe d'exception ayant vécue à Mexico. D'où découle, via son engagement politique, l'aspect militante communiste, parcourant le monde, de l'Union Soviétique à la France en passant par la guerre civile espagnole. L'ensemble est dense, très dense. Parfois trop dense.

J'avoue qu'après un tiers du livre, j'ai failli arrêter là. Ce n'est que le fait de parcourir les autres pages qui m'a encouragé à continuer. La première partie est vraiment très lourde. Elle se compose d'une succession d'anecdotes et de rencontres faites à Mexico. Je comprends que cette partie de la vie de Modotti l'a amené à devenir la militante. Et que l'auteur, qui semble politiquement très engagé aussi, ait mis l'index sur ce sujet. Mais j'ai trouvé l'intérêt limité et l'ennui est arrivé rapidement.

Au passage, on peut constater qu'Angel de la Calle a fait un sacré travail de recherche. Très engagé dans cet album, si bien qu'il y apparaît régulièrement. Il y mène quelques disgressions pas toujours utiles...

Le seconde partie est franchement plus intéressante. L'engagement de Modotti l'amène jusqu'au front et aux horreurs de la guerre civile espagnole. On y voit son engagement jusqu'au-boutiste qui s'achève par l'évènement qu'elle vit comme une trahison : le pacte germano-soviétique.

J'encourage donc aux lecteurs curieux de s'intéresser au moins à la seconde partie de l'ouvrage.
JulienQuotidien
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le 21 juil. 2013

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