Donjon et moi c'est l'histoire d'une vie.

Premier contact avec l'ennemi au collège, son dessin à la serpe me repoussait dans un premier temps, son univers plein de bestioles biscornues et de légendes chanmées, m'a fait céder.

Deuxième contact, 7 ans après, 2012, une digestion monstre de pages et de cases de tous les horizons en moi. C'est toujours aussi bon, si ce n'est encore plus.

Les Potron Minet sont bien mes préférés, non seulement grâce au trait de Blain d'une dynamique et d'une acuité qui n'est plus à prouver mais aussi et il est assez rare de le féliciter, grâce au coloriste Walter.
Les ambiances d'auberge tout de velours et de violet me font baver comme un vieux monsieur à la sortie d'une école de danse. La conjuguaison des deux gus est une merveille visuelle, l'un réussi à capter le mouvement, l'expression et le cadrage, l'autre l'ampleur et le sel de chaque scène.

J'ai peur de m'emporter et de trop écrire alors que je veux agir en retenue et subtilité comme cette série (only PM-Zenith-Crépus amha) les distille si bien.
Je ne rajouterai donc qu'une chose, que Donjon c'est plus puissant qu'une tarte au citron meringuée de chef étoilé. L'humour acerbe et l'aspect (faussement) farfelu en sus. Plus on en mange, plus on en veut. Ca vaut pour plein de trucs me direz vous ? Oui sauf que Donjon n'a nul autre pareil. Donjon est unique.
Hellzed
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le 6 févr. 2013

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