Depuis quelques tomes, la vie paisible et adorée de Harley Quinn à Coney Island commence à avoir du plomb dans l’aile. Mort de personnes qu’elle apprécie, événements très bizarre en ville, et même tentative d’assassinat lors de son anniversaire. Derrière tous ses ennuis, une seule et même personne, le maire de New York ! Plutôt que de s’en prendre à lui, de le tuer, où de sortir son marteau, Harley Quinn tente une nouvelle approche, la course à la mairie !

Après tout ce qu’elle a vécu dans les précédents tomes, pourquoi pas…


Depuis qu’elle a emménagé à New York, Harley Quinn a eu l’occasion de voir à quel point sa nouvelle ville de cœur était corrompue. Et avec le maire DePerto à sa tête, aucune chance de voir les choses s’améliorer. La reine de Coney Island a donc décidé de se lancer dans une nouvelle carrière en se présentant… à la mairie de New York ! Votez Harley !

Harley Quinn Rebirth, ou les nouvelles aventures de la fille la plus loufoque de tout l’univers DC. Amanda Conner (Power Girl) et Jimmy Palmiotti (Jonah Hex) récidivent en prenant les rênes de cette nouvelle série ! Ils sont rejoints par nul autre que Paul Dini (Mad Love) qui replonge dans le passé de l’héroïne grâce à un épisode complémentaire. L’équipe artistique développe un scénario à la mesure de l’excentricité de Harley Quinn, réussissant à en faire un personnage attachant et désopilant.

(Contient les épisodes Harley Quinn #27 à 34 et Harley Loves Joker #1)


Je dois bien avouer que je pensais que l’idée de vengeance de Harley à la fin du précédent tome n’était qu’une vaste blague. Une phrase sortie comme cela pour faire rigoler. Et pourtant, ce cinquième tome démarre en pleine campagne politique pour gagner des voix, des votes, des gens qui l’a soutienne. Bien entendu, à la sauce « Harley Quinn ».


Passée cette surprise de voir que notre héroïne se lançait véritablement dans la course à la mairie, nouvelle surprise en découvrant que les gens pensaient, possible, envisageable, certain pour certains, de voter pour elle ! Pardon ?! On parle de Harley Quinn ! Et ce n’est pas les petites enquêtes pour Spoonsdale qui peut effacer tout ce qu’elle a fait par le passé. Du moins pas si vite ! Et puis voilà les méthodes de notre jolie blonde.


Je ne suis pas le seul surpris, le maire DePerto l’est tout autant ! Il est facile, alors qu’on l’a vu lâcher des vampires dans les rues de New York pour « régler » le « problème SDF », de deviner qu’il ne va pas se laisser faire. Surtout, on se doute qu’il ne va pas se contenter d’affronter Harley Quinn lors de débats d’avant élection, pour se « débarrasser » de cette adversaire qui ne cesse de grimper dans les sondage.


Une fois que les deux scénaristes, Amanda Conner et Jimmy Palmiotti, ont fini leur délire, on retrouve un récit plus classique, moins surprenant, et on se dirige alors, dans la seconde partie de ce tome, sur une recherche de vengeance ultra violence et sans temps mort. Mais on retombe sur un récit comme on peut le voir depuis de très nombreux tomes déjà. Comme depuis trop longtemps.


Puis, on essaie de nous faire croire que tout cela va profondément marquer notre héroïne, mais on comprend, dès le chapitre suivant, que pas du tout…


Une intrigue qui se laisse lire, moins loufoque dans la construction, dans sa première moitié. La folie étant plus dans le fond que dans la forme pour une fois. Malheureusement, cela ne dure pas, les répercussions sont oubliées, et je me dis que je ne comprends vraiment pas ce que ce personnage a apporté à Harley.


Le tome se termine, une nouvelle fois avec le back-up de Paul Dini. Des épisodes de plus en plus ennuyeux et ennuyants à lire. Très franchement, c’est plus que dispensable.


Graphiquement, rien à redire, toujours très sympa. J’aime beaucoup le trio Blevins/Timms/Hardin. Une belle synergie depuis le début. Dommage qu’il y ait autant de fill-in avec eux.


Bref, un tome plaisant à lire, du moins au début. Le personnage continue d’avancer dans tous les sens dans des histoires souvent sans queue ni tête. Même quand on essaie de nous proposer quelque chose de plus posé, cela part en sucette malheureusement.

Romain_Bouvet
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le 25 oct. 2023

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