Fred Van Lente est un scénariste que j'apprécie énormément. que ce soit sa prestation sur Hulk, ou bien ces histoires sur la philosophie je suis l'auteur avec plaisir. Son travail chez Valiant était d'ailleurs d'un très bon niveau que ce soit l'excellent Archer & Armstrong ou encore le Ivan Timewalker.
War Mother est une nouvelle série chez cet éditeur et j'ai donc foncé sans réfléchir et grand mal m'en a pris.


War Mother se situe dans un futur indéterminé ou la planète terre semble avoir muté et être dévoreuse de chair humaine, les humains ont eux même été tellement modifié génétiquement qu'ils n'ont d'humains que l'apparence. On suit un petit groupe caché dans une réserve bio organique et qui doit sa sécurité à War Mother une jeune femme entièrement créée pour ce taf. Elle utilise un fusil intelligent qui lui est lié. Il s'appelle Flaco. ensemble ils font une première sortie pour acheter ce dont ils ont besoin à d'autres tribus souvent plus robotique ou cyborg qu'humaine. Durant ce périple la jeune femme trouve un garçon venu d'une station orbitale et l'emmène. Ce qui créé un conflit avec le chef de la réserve qu'elle tue. Le Hic c'est que ce chef est lié à la réserve et permet à cette dernière de vivre comme une entité propre. Bientôt sans rien le groupe de War Mother reçoit un appel pour un nouvel endroit potentiel. La jeune femme part en éclaireuse sans se douter du piège.


J'ai trouvé le tout assez convenu, le travail sur les relations de bio technologie et d'hôtels traité avec une certaine légèreté, le techno babillage ne couvre pas la faiblesse de Van Lente sur le sujet. Les intrigues secondaires ne sont pas très bien traités et ne finissent pas à la fin de l'album, les personnages sont peu développé, bref c'est pas le pérou surtout avec cette intrigue des plus basique. C'est d'autant plus dommage que l'univers est très intriguant et sympa. Il y aurait pu aussi y avoir un petit lien avec Raï qui se passe lui aussi dans le futur, mais non il n'en ai rien.


Au dessin Stephen Segovia, c'est un bon faiseur, mais pas non plus un bon artiste. Certaines planche sont un peu trop fouillis, le story telling est classique, mais sans âme ni même éclat.


Au final ne reste que les très belles (bien que répétitive) couverture de David Mack.


Une déception donc.

Kab
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le 24 juin 2018

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Kab

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