Une bonne idée de départ...

Ce run est assez particulier pour moi, car c'est l'une des premières histoires de X-Men que j'ai lues... On est en été 2000 (bordel, 14 ans déjà), j'ai 12 ans, et après avoir vu la bande annonce du film X-Men au ciné et avoir kiffé sans vraiment connaître (j'avais dû quand même tomber quelques fois sur la série animée sans trop y prêter attention), je n'ai qu'une envie, en savoir plus sur les X-Men.

Et dans un kiosque vers là où je suis en vacances (oui, l'intro de cette critique commence à être longue, et c'est pas fini) je tombe sur un numéro de la revue X-Men Extra (le 21 plus particulièrement), publiée par Marvel France, qui attire mon attention. Je l'achète et la dévore. Une fois, 2 fois, 3 fois. Les X-Men deviennent mes super-héros préférés, et je me mets à redessiner compulsivement les dessins de John Byrne qui ornent les pages du comics.

Or ce numéro prenait l'histoire en cours, il m'aurait fallu le X-Men Extra 20 pour avoir le début. J'achète par la suite le 22, mais le 23 ne publie pas la suite, qui paraîtra dans le 24. J'oublie de l'acheter, et ne connais jamais la suite.

Flash forward de 14 ans, on est en été 2014. J'ai récupéré les X-Men : The Hidden Years en pdf ("bouuu c'est pas bien !" Non c'est pas bien) il y a quelques années et n'ai jamais pris le temps de les lire. C'est donc ce que je viens de faire cette semaine, et en voici ma critique (qui sera bien plus courte que l'intro).

Le run part donc d'une bonne idée (nous faire découvrir ce qui s'est passé entre les numéros 67 et 93 du comics X-Men original, lorsque Marvel ne publiait que des re-runs de la série, juste avant qu'une nouvelle équipe soit présentée, avec Wolverine). On suit donc les aventures de l'équipe X-Men originale, à savoir Cyclope, Jean Grey, Le Fauve (avant sa transformation), Angel et Iceberg.

Les dessins des premiers numéros (dont ceux que je possédais en 2000) sont très léchés, détaillés et font plaisir aux yeux, et l'histoire se déroule en Terre Sauvage. Malheureusement, Byrne va se perdre assez rapidement en cours de route, l'histoire va partir dans tous les sens, et son dessin va commencer à se dégrader un peu avant le milieu du run (22 issues en tout). On n'espère alors plus qu'une chose : terminer l'histoire assez vite, et sans trop souffrir (un peu comme vous auriez aimé que cette critique se passe).

Pour conclure, je pense que ce run est une curiosité à réserver aux fans de la première équipe mutante (et encore, il vaudra mieux se rediriger vers les intégrales des runs des années 60 et 70 pour un bon coup de nostalgie).