La bande à jojo.

Zaï zaï zaï zaï c'est la bd qui a fait parler d'elle et de son auteur massivement dans les médias, cette surexposition médiatique se trouve être comme bien trop souvent exagérée. Ce n'est pas que la bd de Fabcaro soit mauvaise, mais elle est loin d’être parfaite. Enfin cette surexposition a tout de même permit de faire vendre 100 000 exemplaires de zaï zaï zaï zaï. Alors oui c'est absurde et parfois drôle, mais les gags ne sont pas toujours très bons, ils sont parfois très basiques, ce qui ruine les autres bons gags des pages précédentes. On se retrouve avec des trucs un peu nases parfois, trop conventionnels, qui sont à la porté du premier venu qui veut faire des gags décalés. Et c'est bien tout le problème de cette bd qui si elle était toujours dans des gags bien sentis se trouverait sans problème dans un sommet de l'humour, ça n'est pas le cas. Il est difficile de dire que l'on ne s'amuse pas en lisant l'aventure débile qui découle de cet oubli de carte de fidélité. Mais l’écriture est bien trop basique on dirait les blagues balourdes faites entre potes, elles sont lourdes et débiles mais pas drôles. Comme le couple qui baise c'est vraiment nullissime comme gag, ce n'est pas le seul malheureusement il y a en tout un tas du même calibre, la bouteille de Perrier etc.... Le point de vue des gens sur ceux qui travaillent dans un métier artistique est un lieu commun, ce n'est même pas que ça été mainte fois fait qui fait que ça en devient pas drôle, c'est juste que ça n'est pas traité de façon suffisamment originale pour être drôle. On s'amuse la moité du bouquin(et encore) le reste ce n'est que des lieux communs déjà fait et déjà vu. S'il y a bien une chose d'horrible c'est les trucs qui se veulent orignal et qui finalement se trouvent dans le basique que n'importe quel crétin pourrait dire, ici on oscille entre le sarcasme original et bien trop de choses basiques.