Ajin : Semi-humain, tome 16 par Sunread26

Chronique complète

Extrait :

Avant-dernier tome pour cette série (je vais bientôt pouvoir changer et proposer une autre série Glénat, je pense faire quelques tomes de Reborn!). Cette série aura eu un coup de mou vers le milieu, mais la fin s’annonce vraiment épique à côté. Le combat commence à durer et pourtant, je ne m’ennuie pas (pour l’instant). Les enjeux sont devenus plus importants dans le tome précédent, puisque Nagai et Sato ont tous les deux déclenchés un flood (de ce que j’ai compris), invoquant de nombreux fantômes qui s’attaquent à tout le monde…

Mais Nagai n’a pas le temps de s’arrêter et de trouver une solution pour les stopper. Il doit poursuivre Sato qui compte s’enfuir dans un autre pays, dans le but de combattre d’autres Ajins. Lui qui ne voit la vie que comme un jeu commence à s’ennuyer. Le flood déclenché par Nagai ravive un peu la flamme et il arrive à recopier le phénomène. Toutefois, je ne suis pas sure qu’il réalise également un flood, j’ai plutôt l’impression qu’il augmente celui de Nagai. Si je pense cela, c’est parce que tous les fantômes invoqués ont l’apparence de celui de Nagai, c’est tout. Et comme le sien est incontrôlable, ils se mettent à attaquer tout ce qui bouge… On peut dire que pour attirer l’attention, cela va être une bonne idée, puisque tout le monde peut également les voir. Je doute que cette action réussisse à redorer le blason des Ajins, bien au contraire, les gens vont vraiment avoir peur d’eux, d’être l’un d’entre eux même peut-être. On revoit une dernière fois le professeur un peu spécialiste dans le domaine, il explique que les Ajins naissent via le cœur des humains, d’où nait une très forte envie de vivre (ou du moins, de ne pas voir sa vie s’achever maintenant). Nagai était visiblement un Ajin depuis l’enfance, l’un des tomes en parlait d’ailleurs, qu’il a failli mourir bébé, dès sa naissance (il me semble). Un bébé doit aussi ressentir un profond désir de survivre, mais celui-ci doit être tout de même plus primaire que le désir d’un adulte, non ? Ça expliquerait alors pourquoi son fantôme fait ce qu’il veut, puisqu’il serait un reflet de lui bébé, de cette envie de vivre, sans pouvoir évoluer et apprendre. On peut aussi faire le parallèle avec celui de Sato qui parvient à piloter un hélicoptère dans ce tome, sa mort étant survenue après son passage à l’armée.

Les fantômes représenteraient donc un instant de la vie des Ajins également, plus ils apparaissent tôt dans la vie, moins ils seraient malléables. Le fait que leur naissance vienne du cœur des humains est également un autre indice, indiquant clairement que tout le monde peut devenir un Ajin. Comme pour certaines maladies, on a déjà tous les éléments en nous, il ne manque qu’un élément déclencheur pour les faire démarrer. Le professeur ne pourra pas vraiment apporter de conclusion à tout cela, à moins qu’il ne devienne un Ajin également, mais vu sa réaction, je doute qu’il ait ce qu’il faut pour déclencher sa transformation. L’histoire se conclue petit à petit pour différents personnages, tandis que d’autres restent dans la course. Comme l’unité anti-ajin que je pensais ensevelie sous terre, mais qui aura réussie à survivre encore un peu. Leur apparition dans ce tome est moins impressionnante, leur tactique est toujours la même, ils se relaient et quand ils sont dépassés, ils mettent les ajins en bouclier. Dans le cas présent, celle-ci pourra leur faire gagner un peu de temps, dans l’espoir de survivre et de réussir à protéger les civils à leurs côtés. Ce qui serait étonnant dans tout cela, c’est que Nagai parvienne enfin à contrôler son fantôme, voire ses fantômes désormais, pour qu’ils se lancent tous à l’assaut de Sato… Cela donnerait quand même de très belles planches comme scène finale, une scène digne de l’ennemi qu’a été Sato également. Je pensais que l’on aurait un après Sato, mais plus j’avance, plus je me demande si ça sera vraiment le cas. Même si cette partie n’est pas très longue, je pense qu’il serait bon de l’avoir malgré tout, notamment pour voir l’impact de Sato. Que ce soit au niveau national ou international, c’est impossible que ses manœuvres soient passées inaperçues et n’aient aucunes conséquences.

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