Une istwêre belch

Oye les z'amis!
Ouvrez vos blaffetures, on en a des belles à vous raconter!
Figure-toi que Asterixeke et Obelixeke - tu les connais ces deux castars là, des sacrés zwanseurs qui foutent sur la smool à ces smeerlap de romains - y sont venus une fois nous rendre visite. Et ça te faut nous dire que ça fait bien plaisir!
L'était bien temps, parce que l'ami René, ça est leur poepa, un tof pei! il a cassé sa pipe. Heureusement il avait déjà bien bouté sur cette aventure parce qu'on n'aurait pas voulu d'un autre snul qui aurait raconté que des carabistouilles. Et Albert, ça est aussi leur poepa, ça est pas un bleitpainch, alors il a fini le bazar tout seul pour que les celtillons y voyent de quel bois ça se chauffe par chez nous autres.

Nà, moi je vais te dire comment toute cette istwêre elle a commencé. Ça est la faute à Jules César, tu sais le pei qui porte des aromates sur son clach et qui portait pas de falzar. Ça était un berdeleir le Jules mais un krak kamême, qui a dit une fois comme ça que ça était nous les belchs les plus braves de tous les gaulois. Awel! Ça l'a pas du tout fait rigoler le chef des celtillons. Ça lui a tellement décrollé la moustache qu'il est venu faire de son nez chez nous autres avec ses deux castars.
Ça est un sacré ambrassmoeker ce ket. Mais on n'est pas des drolles, allez! On aime ça la guindaille nous autres, et comme on avait aussi un œuf à peler avec les romains, on s'est arrangei pour fout' à ces rotzak des armolettes allemoe!

Ça est sûr, on a mis un beau bazar une fois! Cesareke, ça lui a un peu enerfer les nerfs... Ils sont mafs ces romains! Mais on a bien rigolei, allez! Et pour finir le bazar en beauté, on a tout fait blinquer et on a fait une grande kermess. Parce que ça te faut nous dire que pour la cervoise ça est aussi nous les meilleurs. Mais les celtillons, ça est des tofs peis kamême!

Allez, la baise et à tantôt!