le 12 févr. 2015
Dix-huitième voyage : L'Inde
Après une aventure plus modeste, Uderzo revient au traditionnel voyage. Le scénario est correct, on s'amuse bien, il y a des conflits, des objectifs, tout ce qu'il faut pour ne pas s'ennuyer. Mais...
Nos gaulois que nous connaissons bien fêtent la reconstruction de leur village par les troupes de César, quand Assurancetourix se met à chanter et fait pleuvoir. Quand il s’arrête, les villageois ont la surprise de voir tomber du ciel un homme. Cet homme s’appelle Kiçah c’est un indien envoyé par la rajah Cékouhaca à la recherche de la voix qui fait tomber la pluie. En effet, dans le royaume indien du rajah la sécheresse sévit et le gourou Kiwoala menace d’exécuter la fille du rajah s’il ne pleut pas avant 1001 heures. De bon gré le chef Abraracourcix accepte de prêter le barde Assurancetourix à l’Inde. Et comme on n’est jamais trop prudent il mission Astérix et Obélix pour accompagner le barde. Sur son tapis volant Kiçah emmène donc les trois gaulois. Evidement le voyage ne sera pas de tout repos … , d’autant qu’arrivé au palais Assurancetourix rencontrera un problème inattendu … .
C’est un de mes albums préférés, pour une raison : le voyage en tapis. Le scénario et les jeux de mots d’Albert Uderzo sont moins d’être aussi complexes que ceux de René Goscinny, mais ils restent réjouissants. Si le scénario n’est pas exceptionnel, je le trouve plaisant. J’aime le survol de la Gaule, de Rome, de la Grèce, Tyr et de la Perse par le tapis de Kiçah. La visite aux pirates, le salut à Jules (César bien sûr), … . Surtout j’aime les couleurs chatoyantes de cette album et sa couverture qui est une de mes préférées. Je me souviens que enfant pendant des années j’ai eût sa couverture en tête, après l’avoir aperçu chez quelqu’un et que j’attendais avec impatience de pouvoir l’acheter et lire cet album à la couverture si mystérieuse.
Si comme moi vous aimez les voyages d’Astérix cet album vous plaira. En revanche si vous adoriez le style de scénario de Goscinny cet album nous prouve encore une fois que c’est fini et qu’Albert Uderzo malgré toute sa bonne volonté et son habitude du travail avec Goscinny n’a pas son talent.
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Créée
le 26 avr. 2017
Critique lue 592 fois
le 12 févr. 2015
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le 26 avr. 2017
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