Après le terrible Tome 7, qui clôturait clairement tout le pan du récit dédié à JFK et Oswald, Urasawa et Nagasaki ont donc décidé de nous ramener au Japon (tant mieux !), et reprendre le fil de l'histoire du fameux "rouleau", plusieurs siècles plus tard. Pour y arriver, une bonne partie du huitième volume est consacrée à la transition qui justifie de ramener Kevin et Jacky / Jackie au Japon, en pleine célébration des JO de Tokyo. On pourra trouver le scénario un peu besogneux à ce moment-là, qui n'est clairement pas ce que Urasawa a fait de mieux. Heureusement, avec l'arrivée de l'inquiétant, puis terrifiant Henry-Charles Duvivier, et les meurtres qui s'en suivront, "Billy Bat" retrouve du "contenu", nous laissant du coup impatients de lire la suite. Il est désormais clair que "Billy Bat" est conçu comme une nouvelle œuvre fleuve, entre "Monster" et "20th Century Boys", même si pour l'instant, elle n'a pas la cohérence thématique de la première, ni l'impact émotionnel de la seconde, dont elle partage néanmoins le souffle S.F. visionnaire. [Critique écrite en 2014]

EricDebarnot
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleures BD de 2013

Créée

le 28 févr. 2016

Critique lue 203 fois

5 j'aime

Eric BBYoda

Écrit par

Critique lue 203 fois

5

D'autres avis sur Billy Bat, tome 8

Billy Bat, tome 8
Tinou
8

Critique de Billy Bat, tome 8 par Tinou

Après plusieurs tomes se déroulant aux États-Unis centrés sur l’assassinat de Kennedy, l’intrigue revient au Japon et reprend des éléments qu’elle avait laissés de côté, notamment le rouleau de...

le 23 sept. 2017

Du même critique

Les Misérables
EricDebarnot
7

Lâcheté et mensonges

Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...

le 29 nov. 2019

204 j'aime

150

1917
EricDebarnot
5

Le travelling de Kapo (slight return), et autres considérations...

Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...

le 15 janv. 2020

190 j'aime

104

Je veux juste en finir
EricDebarnot
9

Scènes de la Vie Familiale

Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...

le 15 sept. 2020

185 j'aime

25