Bang Bang

Bim Paf Boum Kaboom Bang Bang Pan Pan! Voici plus ou moins les principaux écrits des deux premiers tomes de Blame, de vulgaires onomathopées marquant la violence des impacts des tueries entre des personnages dont on ne sait rien, dans un monde dont on n'en sait pas davantage. De fait, on se contrefout de qui meurt ou qui reste en vie, puisqu'on ne peut s'attacher à un personnage principal taciturne dont on ignore tout, dont on ne connaît pas les motivations, dans un monde sans background si ce n'est ce visuel post apocalyptique avec pleins de technologies partout, si cher aux japonais. Mais voilà, on s'ennuie dans ces deux premiers tomes, car quand il n'y a qu'une succession de scènes d'actions, sans dialogues, sans une seule scène intimiste pour permettre au lecteur de s'attacher au(x) personnage(s), de savoir à qui on a affaire, et bien on ne peut pas vraiment se sentir impliqué dans ces tueries incessantes qui ponctuent l'intégralité de ces deux premiers volumes. Bref, difficile de vouloir continuer la série quand on a une si mauvaise impression dès le départ. Pour le coup, on dirait vraiment de la violence pour de la violence, mais qui a en plus la prétention de se prendre au sérieux. Quelle déception!