Locked forever

Synopsis :
Yoichi Isagi est un attaquant dans une équipe de lycée. Il perd son dernier match qui aurait pu l'amener en finale de préfecture. C'est alors qu'il reçoit la chance de participer à un projet qui a pour objectif de former le meilleur attaquant du pays.

Bon. Objectivement, le manga possède de bons côtés. On retrouve par exemple des personnages relativement développés, qui évoluent, qui essayent de réfléchir d'eux même. Il y a des réflexions sur des tactiques, différents styles de jeu etc. En plus intégrer un côté battle royale à un sport, c'est plutôt original. Et on va pas se mentir, les graphismes sont quand même sympas.

Mais voilà, le manga est nul, et ce pour une raison, il n'y a aucun storytelling. L'auteur ne sait pas raconter une histoire. À aucun moment je n'ai ressenti de l'émotion lors des matchs, à aucun moment j'ai voulu encourager le protagoniste à réussir. On est à des années-lumière d'un Slam dunk, d'un Ippo ou d'un Eyeshield 21, pour la simple et bonne raison que l'histoire est narrée de la façon de la plus horrible qui soit.
Ça commence par des phrases et des dialogues sortis d'un livre de répliques, ça continue avec des personnages qui font beaucoup trop Shônen, ça finit par le désir de l'auteur à vouloir rendre ses personnages "stylés" sous un battle royale qui n'en est pas un. Et je ne vous parle pas des explications foireuses d'Ego (celle sur la chance, c'est le plus gros n'importe quoi de tous les temps).

Donc voilà, Blue Lock ça aurait pu être bien, mais un manque de narration rend l'œuvre bien claquée. Je laisse quand même quatre pour les deux trois points "objectivement" réussis.