Pour le dessin c'est le très précis Gary Frank qui nous gratifie d'un tome où il est égal à lui-meme, avec toujours quelques personnes dont leur visage me fait un peu peur (mais bon ce n'est peut etre que moi avec ce dessinateur).
Pour la partie scénaristique Grant Morrison essaye de faire peur avec un méchant qui est à l'origine de la destruction de Krypton: Bainiac. Il se sert d'ailleurs de cela pour nous faire un petit rappel sur Krypton et sur SuperGirl, personnage qui sera très bien réussi au cours de ce tome, on appréciera ses doutes, ses peurs qui en font quelqu'un d'humain en comparaison avec un superman qui parait un peu primaire dans ce tome. On pourra aussi reprcher au scénario une résolution du conflit un peu simple (la meme méthode mais avec un peu plus de force), toutefois ce tome propose une psyché intéressante et poussé de Brainiac. Je trouve cependant que les passages de SuperMan avec ses parents un peu mal venus (ammenés en tout cas), mais cela se justifie par la fin pour le scénariste. Cette fin montre un poil d'humanité de SuperMan si rare qu'il est difficile de faire croire cela au lecteur.
Dans ce tome il est toujours aussi dur de faire un SuperMan humain à tel point que la comparaison avec SuperGirl, la flatte très largement et rend celle-ci plus qu'humaine. Le conflit avec Brainiac est pour le coup dans sa résolution assez décevant, mais on appréciera d'avoir à faire à un méchant avec une psyché développée et justifiée.