On tombe dans l'effet inverse...elle fait justement ce qu'elle critique...
A l'origine, j'ai voulu lire ce livre parce que j'éprouve beaucoup de respect envers les femmes qui assument le fait de ne pas vouloir d'enfants. Je me doute de la pression sociale qu'elles subissent et selon moi, mieux vaut assumer le fait de ne pas vouloir d'enfant plutôt que d'en avoir, parce que tout le monde en a, et finalement s'avérer être un très mauvais parent.
Avant même le début de la lecture j'étais donc déjà convaincue par l'idée défendue et étais curieuse de lire ce récit de vie plus précisément.
Finalement, j'ai été très déçue...parce que je pensais que l'idée était de dire qu'il faut laisser chaque personne faire ses choix et ne pas la juger, c'est sa vie et ça n'impacte pas la nôtre. Ici plus particulièrement c'était dire "arrêtez de critiquer celles qui ne veulent pas avoir d'enfants, c'est leur choix". Et pourtant, le livre est une série de critiques envers les femmes qui ont des enfants. N'est-ce pas contre cet état d'esprit que l'on se battait initialement?
L'auteur fait passer les mères pour des moutons, des personnes sans passion, sans centres d'intérêt, sans but dans leur vie avec un quotidien ô combien ennuyeux et omnicentré sur leur(s) enfant(s).
Je trouve malvenu de dénoncer le fait de critiquer les femmes qui ne souhaitent pas avoir d'enfants en faisant de sa ligne directrice une bataille contre celles qui en ont.