Toujours aussi jouissif malgré une faiblesse scénaristique de taille.

Inutile de décrire le plaisir qu'on prend à lire un tome de Sin City : ceux qui sont arrivés jusqu'à ce tome 4 le connaissent bien.
Dans ce tome qui suit la fin de carrière du flic Hartigan, les planches sont majoritairement plus aérées que dans les tomes précédents, certaines sont tout bonnement éblouissantes (Hartigan arrivant devant la ferme par exemple) et l'intrigue est toujours aussi simple et efficace, Hartigan massif et intègre seul contre tous est le protagoniste de rêve, bref : que du bon.

Tout est réuni pour faire de ce tome un des meilleurs de la série. Oui, sauf qu'une faiblesse de scénario vient gâcher une partie du plaisir pris jusque là.
Que Roark ait besoin qu'Hartigan sorte de prison pour retrouver Nancy semble un peu gros puisqu'Hartigan la retrouve... grâce à l'annuaire ! J'ai trouvé ça tellement gros que j'ai relu tout le passage pour être sûr d'avoir bien compris mais c'est bien ça : Moore justifie la filature d'Hartigan par Roark pour que ce dernier retrouve Nancy et puisse enfin lui faire passer le sale quart d'heure dont l'avait tiré Hartigan 8 ans plus tôt...

Ce rouage scénaristique m'a vraiment déçu car le reste est toujours aussi jouissif.
Ouaicestpasfaux
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le 16 juin 2013

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Ouaicestpasfaux

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