Créatures fantastiques, tome 2 par Sunread26

Chronique complète

Extrait :

Second tome de cette courte série, le premier avait été très intéressant à lire, même si je n’irais pas jusqu’à dire que j’avais très hâte de lire ce tome. La série ne donne pas vraiment l’impression d’avoir de fil rouge conducteur pour l’instant, les différents chapitres s’enchaînent tels des histoires courtes. Je pense que la série est très proche du genre tranche de vie, dans un univers où la science et la magie serait un peu mis en opposition. Une série par moment très douce et durant d’autres, bien dramatique.

La protagoniste est assez jeune, elle est donc perpétuellement en train d’apprendre. Mais son maître aussi, malgré qu’il soit plus âgé. Ce tome le met d’ailleurs un peu plus en avant, en expliquant son passé qui a sans doute abouti à sa vocation. Au final, ce n’est donc pas qu’il n’aime pas ou ne croit pas en la magie, c’est juste qu’il est incapable de la pratiquer et cela semble l’agacer et le frustrer. Ses mauvaises émotions viennent de son passé où il a été incapable d’aider un animal fantastique, car il ne pouvait pas utiliser sa magie. C’est de là qu’est née son envie d’être vétérinaire et de se rapprocher de la science pour soigner. Comme la protagoniste, il fait avec les moyens du bord, ce qui lui est accessible, pour soigner les animaux. Même s’ils ont des méthodes différentes, ils ont la même ambition et il ne va pas jusqu’à freiner Tsuiska, bien au contraire, il la motive encore plus à utiliser sa magie pour les autres. Il cherche aussi, sans doute, à lui montrer que la science pourrait aussi lui être utile. Même si elle ne pourra pas opérer un animal et faire de la magie en même temps. Avoir des connaissances sur les animaux est également un point important, le maître ayant surtout connaissance des animaux lambda, tandis que Tsuiska connait un peu plus les animaux fantastique. Ce duo match donc très bien et se complète assez facilement lors des difficultés rencontrés. C’est ce que je trouve presque dommage aujourd’hui, dans la vraie vie, j’ai l’impression que les gens cherchent à se bouffer entre eux, plutôt qu’à travailler ensemble et cela donne une ambiance assez malsaine dans les sociétés…

La série parle vraiment de beaucoup de maladies, arriver à lier du fantastique à certaines d’entre elles est très ingénieux. Cela donne l’impression que les victimes de ses maladies, qui ne sont parfois que des végétaux, sont aussi importants. Que cette fameuse maladie touche plus d’êtres vivants que l’on ne pourrait le croire. Dans le cas présent, ce n’était pas vraiment une maladie, mais un champignon avec des effets assez néfastes, mais c’est tout comme. Tout comme bien souvent, les gens ne chercheront pas midi à quatorze heure et chercheront à détruire l’origine de la maladie, sans réfléchir à une autre solution. Le feu est sans doute le remède miracle pour ce qui est d’éviter la contagion, que ce soit entre espèces végétales (qui ont souvent leurs propres maladies) ou inter espèces. Cette option n’a pas été envisagée directement lors de la peste noire en Europe par exemple, laissant le temps à celle-ci de faire de nombreuses victimes… Parfois la décision doit donc être prise rapidement, car la propagation une fois lancée, devient plus dure à stopper. Les autres intrigues sont également très sympas et permettent de parler d’autres choses, comme un élément physique assez original d’un animal. Cet élément est alors essentiel à sa bonne santé, comme les bosses des chameaux et dromadaires ou encore les bois des cervidés par exemple. Pour ses éléments, il faut une certaine alimentation, pour les cervidés c’est surtout pour se défendre et les parades nuptiales. Tandis que pour les dromadaires, les bosses servent à survivre en climat aride.

[...]