Pourquoi publier ces épisodes ?

Toujours, toujours se méfier des intentions du Docteur Strange. Il veut souvent faire le bien, faire pour le mieux, mais se soucie rarement des conséquences, et le résultat est souvent catastrophique. C’est ce qu’il s’est passé lorsque le bon docteur a voulu ramené la ville de San Francisco et tous ses habitants de l’outre-monde. Une très bonne idée sur le papier, mais dans le concret, San Francisco est devenu le terrain de jeu de Mephisto et de son casino démoniaque.

En voulant ressusciter les habitants de Las Vegas, tués lors des événements de Secret Empire, le Docteur Strange a causé des dommages collatéraux inattendus. Mephisto s’est installé en ville et a ouvert un casino, l’Hôtel Inferno. Le Sorcier Suprême et une poignée d’autres héros s’efforcent à présent de le déloger… Ainsi débute Damnation, l’épopée Marvel la plus diabolique de ces dernières années.
Iron Fist doit à nouveau lutter pour sa vie, face à un ennemi des plus surprenants, tandis que Scarlet Spider devra combattre pour sauver son âme. Le texte est signé Ed Brisson (Uncanny X-Men) et Peter David (The Incredible Hulk), le dessin Damian Couceiro (Old Man Logan) et Will Sliney (Spider-Man 2099).
(Contient les épisodes d’Iron Fist #78 à 80 et de Ben Reilly : The Scarlet Spider #15 à 17)

Après l’intrigue principale dans le premier tome, puis les épisodes centrés sur le Docteur Strange dans le second, ce dernier volume rattaché à Damnation nous propose les épisodes tie-in issus des séries Iron Fist et Scarlet Spider.

Alors qu’il essaie de juguler les menaces qui se sont abattues sur Las Vegas, Iron Fist apprend de la bouche de Gros Cobra que Mephisto organise des combats avec Iron Fist ! Il n’en faut pas plus pour que Danny se rende à l’Hôtel Inferno pour voir de quoi il en retourne !

Quelle surprise, quel effroi pour notre héros de tomber sur Orson ! Quelle joie pour Danny de tomber sur lui. Il déchante vite en comprenant qu’Orson est littéralement l’esclave de Mephisto, obligé de se battre encore et encore dans le but hypothétique de récupérer son âme et rejoindre le monde des vivants.

Malgré ses objections, Danny fait en sorte de racheter le « contrat » d’Orson. Il ne se doute pas alors qu’il va devoir affronter un adversaire lui étant extrêmement proche…

Une intrigue pas spécialement dingue, on sent clairement que tout cela est un beau prétexte afin de ramener certains personnages autour de Danny. A voir ce que cela donne par la suite. Graphiquement, c’est du même niveau, sympa mais pas incroyable, et surtout vite oubliable.

Dans la deuxième intrigue, celle de Scarlet Spider, se retrouve bien malgré lui embarqué dans cette chaotique histoire de démons et de casinos. On a vraiment l’impression de voir un geek s’équiper pour survivre à une attaque de zombies. Sauf que là ce sont des démons et un super-héros aux pouvoirs d’araignée.

Pas le temps de comprendre ce qu’il se passe, il doit seulement sauver les gens, aider le plus de monde possible, empêcher les zombies de transformer les habitants de Las Vegas, à peine revenu à la vie, en démons. Et comme si les choses n’étaient pas assez compliquées, voilà qu’il va devoir affronter Kaine !…

De l’action, de l’action et encore de l’action. Pas grand-chose d’autre à retenir. En même temps c’est toujours la même chose lorsque je lis des histoires sur Ben ou Kaine. C’est dommage, les bonnes histoires ne sont pas forcément réservées à Spider-Man. Graphiquement, ce n’est guère mieux, des dessins qui font très informatiques, tout ce que je déteste. Des personnages pas super, une impression de statisme qui ralentit le rythme.

Bref, ce ne sont pas deux mauvaises intrigues, mais clairement des épisodes qui sont aussi vite oubliées que lues. Panini a le mérite de nous les proposer, mais pour quelles raisons ? Elles n’apportent rien à la saga en elle-même, et nous ne serons jamais ce qu’il en découle puisque ces séries ne sont pas publiées.