Deep Sea Aquarium MagMell, tome 8 par Sunread26

Chronique complète

Extrait :

Dernier tome que j’ai de la série pour le moment, pour l’instant 9 tomes sont publiés en France pour 10 au Japon. La série avance lentement, mais au moins, on a quelque chose de qualité je trouve. Réussir à faire un parallèle entre les histoires et les animaux marins doit être un défi en soi et pour l’instant l’auteur s’en sort à merveille. Une série vraiment très sympa qui parle de pleins de sujets, dont la transsexualité dans ce tome et le précédent.

Le début du tome nous met directement aux côtés du père de Kôtarô, qui indique en être à la dernière mer. J’ignore si c’est la bonne traduction ou si le but était de dire océan, enfin bref, cela pourrait dire que le daron à presque fini son voyage. Donc il pourrait être amené à revenir au bercail et j’espère qu’une bonne claque l’attend. Il dit le nom d’une personne, mais je ne sais plus si c’est celui de sa femme ou celui de son amie décédée. En tout cas, son voyage semble prendre un autre sens, comme celui d’une sorte de pèlerinage. L’intrigue qui survient ensuite vient rajouter un peu plus cette idée, même si elle n’a pas de lien direct avec ce petit passage. Kôtarô fait la rencontre, à l’aquarium, d’une personne handicapée ayant perdue la vue. Celui-ci visite de nombreux endroit parlant des animaux avec sa fille et j’ai trouvé cette intrigue belle et triste à la fois. Le pauvre ne s’est rendu compte des choses qu’une fois avoir perdu la vue, mais grâce à Kôtarô lui et sa fille semble avoir retrouvés un peu le sourire. Comme souvent avec les histoires de cette série, il y a un rapprochement entre l’être humain et animal marin. Dans le sens où cette personne peut s’identifier, d’une manière ou d’une autre, à cet animal. Que ce soit par son caractère ou par une caractéristique physique. Je trouve cela très bien tourné, surtout que ça permet aussi d’en apprendre toujours un peu plus sur ses fameux êtres vivants. L’intrigue suivant parle d’une méduse assez particulière et tout aussi fascinante, son mode de fonctionnement est impressionnant (même si elle reste dangereuse, attention).

La mère de Kôtarô continue de faire des apparitions un peu discrètes, j’aime bien, ça fait comme des petits clins d’œil à son égard. Comme si l’auteur voulait la mettre en avant un peu plus, sans arriver à trouver comment. La fille du directeur aussi se fait un peu plus discrète, c’est dommage car je l’adore, mais bon, c’est compréhensible. Certains personnages sont visiblement éphémères à l’intrigue, même si j’espère les revoir aussi un jour. Il est difficile d’avoir une notion du temps qui passe pour la série, comme ce n’est jamais vraiment indiqué. J’imagine que la présence d’un personnage scolarisé devait aider un peu, mais comme j’ignore comment fonctionne les vacances japonaises… En tout cas, il a dû se passer plusieurs mois déjà pour que le père avance aussi vite. Le MagMell continue d’attirer son public, toujours curieux face à ce monde si peu connu. Pour le reste, le tome se concentre surtout sur Ryô et son histoire à lui, une belle histoire, qui aura sans doute des difficultés, mais qui ne l’empêcheront pas d’avancer. En plus, pour l’instant, tout semble bien se finir pour lui donc j’en suis contente. À croire que son amie s’en doutait un peu depuis un moment déjà, elle-même n’ayant visiblement pas d’arrière-pensée à son égard. Dommage que ça mère n’est pas la même vision, mais j’imagine que c’est logique. Tout le monde ne peut pas avoir une telle ouverture d’esprit, même si c’est triste.

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