Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.

Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2024/05/25/devenir-enfin-moi-meme/

Extrait :

Cette semaine est presque dédiée à Yuna Hirasawa, puisque je vous ai proposé en début de semaine, mon avis sur le premier tome de sa nouvelle série « Luca vétérinaire draconique ». Ce one shot, je l’ai pris d’abord par curiosité, l’autrice a dû fournir beaucoup d’effort pour le réaliser, car il est très intime. Changer de genre n’est pas chose aisé, mais visiblement, il y a quand même des recours pour cela au Japon, même si ce n’est encore pas très bien vu par une partie de la population. Outre l’aspect intimiste du titre, c’est aussi le côté informationnel qui impressionne.


La première chose à laquelle on pourrait penser, c’est que le titre risque d’être « lourd » à lire, que ce soit pour le ton choisi, ou bien, par le vocabulaire présent. Mais sachez qu’il n’en est rien, et que pour le peu de vocabulaire technique présent, il y a évidemment des explications pour mieux les comprendre (bon, je ne les ai pas tous retenu pour autant, mais voilà, c’est facile à lire). Pareillement pour le ton, qui est très loin d’être lourd, bien au contraire, l’autrice fait preuve de beaucoup d’auto dérision ainsi que d’humour pour expliquer son parcours. Tout commence avec le diagnostic, qui doit être validé par deux psychiatres différent. Le but étant de bien reconnaître que l’individu se considère d’un autre sexe que celui défini par son corps, l’inéquation de genre. Le but étant de bien le reconnaître et de ne pas faire erreur avec des personnes androgyne ou des personnes dites hermaphrodites, qui ont donc un physique aussi différent. L’aspect psychologique, la vérification, ne me choque pas outre mesure, puisqu’on réalise des avis psy également pour d’autres choses (comme pour une des opérations pour perdre du poids).


Quitte à vouloir changer, et subir une telle opération, qui change une vie, l’autrice choisie d’aller là où la pratique est courante et bien réalisée, la Thaïlande. Première petite surprise pour moi, puisque j’ignorais totalement cette spécialité (je sais que la Corée du Sud est spécialiste des yeux par exemple). Par contre, je connais un peu leur culture, et c’est vrai qu’il y a de quoi être surpris ! Je n’imagine même pas la pression pour l’autrice, qui se retrouve dans un autre pays toute seule (même avec des accompagnants, ça doit faire tout drôle). Heureusement, il semblerait que des organismes aient tout prévu, que ce soit pour les hôtels ou pour les soins. Pour l’autrice, le changement c’est donc fait du sexe masculin, au sexe féminin. Je me doutais qu’on réutilisé l’appareil génital de base pour former le nouveau, mais ce que j’ignorais… c’est qu’une des opérations propose de prendre une partie du colon pour former le vagin. Ses opérations permettent donc d’avoir des rapports, avec plus ou moins de ressentis, bien sûr, la personne ne peut pas avoir d’enfant via cette méthode. Mais rien ne dit à l’avenir que d’autres solutions puissent être trouvées afin de le permettre.


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Sunread26
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le 25 mai 2024

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