Rapide

Alors qu'on avait l'impression que l'auteur tirait à la ligne, les 7 Dragon Ball sont réunies à la moitié de ce tome. Pour en arriver là, on croise un Lapin qui peut transformer les gens en carottes après les avoir touchés et un petit être dénommé Pilaf qui veut devenir Maître du Monde.
Le problème, c'est qu'on ne connaitra absolument rien de ces nouveaux personnages. Ce sont des obstacles et guère plus, uniquement présents pour ralentir la quête des personnages. Ca ne les rend donc pas particulièrement intéressants.
Donc on a l'apparition du Dragon et c'est le meilleur gag de ce tome. Totalement en accord avec ce qui s'est passé avant, ça m'a tout de même surpris. Et la façon dont il disparaît de la narration n'en est pas moins surprenant: aussitôt arrivé, aussitôt parti et pour un bon moment. Ce qui permet à l'auteur un autre gag sur s'il faut changer le nom du manga désormais.
Néanmoins, il y a pas mal de facilités narratives dont un Simia Ex Machina dont la résolution sera tout aussi désinvolte que celle du Dragon.
La seconde partie voit le retour de Muten Roshi et donc de sa lourdeur "je veux voir des nichons". Deux chapitres pour que Goku lui amène une fille qui lui convienne avant de pouvoir reprendre le cours du scénario. C'était pas super drôle au début, c'est maintenant lourdingue. Les deux nouveaux personnages sont sympas: Krillin le rival et Lunch la fille mi-gentille, mi-dangeureuse.
Les dessins sont toujours aussi bons, surtout lorsqu'il s'agit de machines. On pourrait regertter des cases un peu vides côté décors mais les personnages sont super expressifs ce qui fait qu'on s'en rend pas trop compte.
Là encore, l'édition fait n'importe quoi avec les pages de garde: il manque la 18 et les autres (sauf la 19) se retrouvent en fin d'ouvrage.